Izoard, Jacques]]> Le Taillis Pré]]> Ouvrage imprimé]]> Présentation et traduction de György Timar]]> A modern belga költői törekvések élgárdájából tizenöt portrét rajzol fel Tímár György, a kötet válogatója és fordítója, egyéniségüket sokoldalúan jellemző bőséges versanyaggal.

Tartalomjegyzék
À la fin des années soixante apparu en Hongrie, les premières anthologies poétiques franco-belges et a été une véritable révolution a eu lieu dans la poésie belge de langue française. Adulte et dit (comme il est parmi la cinquième décennie de la vie commence poète) est un költőraj que la France poésie française jusqu'à les normes et les traditions de pousser hors de son propre dit, "la voix belge", en même temps, tout d'un coup porté à l'inconvénient de l'étape devant de presque obligatoires respect excessif pour idéalisé modèle vous-même.
efforts poétiques belges modernes pour dessiner un portrait de quinze élgárdájából George Tanner, sélecteurs et traducteur du livre, l'individualité des fonctions polyvalentes avec une riche poésie.
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Timar, Györgi]]> Belmans, Jacques]]> Crickillon, Jacques]]> Doms, André]]> Hennart, Marcel]]> Hons, Gaspard]]> Hubin, Christian]]> Izoard, Jacques]]> Juin, Hubert]]> Magnès, Claire-Anne]]> Miguel, André]]> Otte, Jean-Pierre]]> Puttemans, Pierre]]> Scheinert, David]]> Scheinert-Servais, Suzanne]]> Spède, Lucie]]> Modern Könyvtar]]> Ouvrage imprimé]]>
Sans obscurité, il n'est pas de repos (Savitzkaya, Eugène)
Diurnale (Marc Renwart)]]>
Reproductions en couleurs de tableaux de Jean Hick.]]> Izoard, Jacques]]> Savitzkaya, Eugène]]> Renwart, Marc]]> Ouvrage imprimé]]> ]]>
Sur la jaquette, portrait de Jacques Izoard par Selçuk Mutlu]]>
« La poésie d’Izoard se caractérise par une structure simple et épurée et par le souci de la sonorité des mots »3. Résumant son système poétique, Lionel Ray en parle comme d'un « secret et tendre attachement à ce qui est à la limite du perceptible, mais qui peut avoir du corps »]]>
Izoard, Jacques]]> Editions de la Différence]]> Purnelle, Gérald]]> Mutlu, Selçuk]]> Ouvrage imprimé]]>
Sur la jaquette, portrait de Jacques Izoard par Selçuk Mutlu]]>
« La poésie d’Izoard se caractérise par une structure simple et épurée et par le souci de la sonorité des mots »3. Résumant son système poétique, Lionel Ray en parle comme d'un « secret et tendre attachement à ce qui est à la limite du perceptible, mais qui peut avoir du corps »]]>
Izoard, Jacques]]> Editions de la Différence]]> Purnelle, Gérald]]> Mutlu, Selçuk]]> Ouvrage imprimé]]>
FLRB-IZO-V-0 000 384 : dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]> Izoard, Jacques]]> Edition Phi]]> Les écrits des Forges]]> Varlez, Robert]]> Ouvrage imprimé]]> Izoard, Jacques]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Préface de Francis Edeline
Lecture de Daniel Laroche
Dédicace de l'auteur à Pierre Puttemans]]>

Eugène Savitzkaya]]>
Izoard, Jacques]]> Editions Labor]]> Varlez, Robert]]> Edeline, Francis]]> Laroche, Daniel]]> Ouvrage imprimé]]>

Jacques Izoard et Michel Valprémy se rencontrent autour de 80 textes poétiques. L'un répond à l'autre, dans une élégante harmonie de mots mais aussi dans une rupture des styles et une vivacité plaisante de l'esprit de répartie.
A la fin prend place un dialogue entre les deux. Valprémy se fait interrogateur, Izoard répond et lui renvoie la balle à sa façon.
Paysages, mots, couleurs, corps... autant d'émotions décrites par les deux auteurs à travers ce questionnaire initialement paru dans la revue "Décharge" en 2005.

Le risque était réel, dans un recueil à quatre mains, de voir Izoard ou Valprémy prendre l'ascendant sur son interlocuteur. Ce n'est heureusement pas du tout le cas ici et plutôt que s'affronter, les textes se complètent. Valprémy se glisse avec subtilité à la fin ou à l'intérieur des poèmes d'Izoard, leur donnant un écho très particulier, une nouvelle lecture. Les deux plumes sont pourtant très dissociables, aucune imitation n'est esquissée. Un travail de comparaison bien agréable à mener, mettant en valeur les caractéristiques d'une écriture par rapport à une autre, associant le minimalisme au lyrisme, l'évocation au réalisme, entre autres, pour disséquer toutes les facettes du corps.


"Cahin et Caha ne se mentent jamais, s'étreignent ou s'étripent, mais mille soleils font éclater leur coeur qui bat sans battre, en ignorant le pour" (page 13).]]>
Izoard, Jacques]]> Valprémy, Michel]]> Atelier de l'Agneau]]> Batard, Elisabeth]]> Ouvrage imprimé]]>
Izoard, Jacques]]> Belfond]]> Ouvrage imprimé]]> Izoard, Jacques]]> M25 productions]]> Varlez, Robert]]> Ouvrage imprimé]]> FLRB-IZO-G-0 000 165 : Dédicace de Jacques Izoard à Luc Rémy]]> Izoard, Jacques]]> Mutlu, Selçuk]]> Editions de la différence]]> Savitzkaya, Eugène]]> Ouvrage imprimé]]> FLRB-IZO-V-0000 382 : dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]> Izoard, Jacques]]> Maison de la poésie d'Amay]]> Blavier, Odette]]> Ouvrage imprimé]]> FLRB-IZO-T0 000 385 : dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]> Izoard, Jacques]]> Le Taillis Pré]]> Varlez, Robert]]> Ouvrage imprimé]]> Izoard, Jacques]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Janssens, André]]> Sojcher, Jacques]]> Compère, Gaston]]> Savitzkaya, Eugène]]> Puttemans, Pierre]]> Jacqmin, François]]> Crickillon, Jacques]]> Verheggen, Jean-Pierre]]> Izoard, Jacques]]> Lambersy, Werner]]> Delcarte, Françoise]]> Quaghebeur, Marc]]> Le Paillot, Jean]]> De Haes, Frans]]> Scutenaire, Louis]]> Lejeune, Claire]]> Wouters, Liliane]]> Rouviere, André]]> Norge]]> Miguel, Cécile]]> Miguel, André]]> Louis Musin éditeur]]> Ouvrage imprimé]]> Jacques Izoard est co-auteur de Plaisirs solitaires]]> Amateurs d'Eugène Savitzkaya, voici une bonne idée de l'Atelier de l'Agneau de rééditer "Alain Le Bras - Portrait en pied" de l'auteur dans un recueil illustré en couverture par un dessin d'Alain Le Bras et en quatrième, par l'illustration de la première édition de ce livre en 1987. Ce texte est suivi de "Plaisirs solitaires" écrit avec Jacques Izoard en 1979 et de "Trois lettres à R.V.", datant de 1974.

Dans son portrait d'Alain Le Bras, qui est en réalité loin d'être un portrait académique, Savitzkaya s'interroge sur la nature de son ami, artiste-peintre, et sur ce qui compose sa vie. En explorant par le fragment ces petits riens qui font un tout, Eugène Savitzkaya trace l'image d'un homme complet, parfois difficile à saisir, qui évolue à travers divers éléments tout autant difficiles à cerner lorsqu'on tente de les compiler.
Par exemple:
"Ses animaux préférés sont le porc aux aimables petits pieds, le chat salaud, la lotte mafflue et la pintade joliment mouchetée" (page 8).
La nourriture occupe une grande place dans cette description, parmi d'autres renseignement qui bâtissent progressivement un univers, celui d'Alain Le Bras, cet ami que Savitzkaya rencontre en 1981 et qui lui apprend à ouvrir les yeux sur l'art et la beauté du monde. Car à travers cette alimentation qu'utilise l'auteur, c'est toute la gourmandise de Le Bras qui est explorée, son appétit pour les formes et les couleurs, pour l'inconnu et la découverte.
C'est un superbe hommage rendu par Savitzkaya à Le Bras, empli de respect et de tendresse.


Dans "Plaisirs solitaires", Savitzkaya alterne prose poétique et poésie versifiée pour pousser le langage dans les limites de l'évocation. En quelques mots se dressent des images fortes que le poète bouscule pour mieux les faire parler.

"Nu, tu respires mieux.
Tu saccages tes effrois,
tes vêtements, tes neiges.
Tu perds l'ultime semence
du corps, du bleu battu.
Tu ne vois personne
vivre dans tes doigts"
(page 25)


Les "Trois lettres à R.V." séparant les deux parties citées plus haut sont touchantes d'intimité et de créativité; En quelques lignes, parfois très simples, Savitzkaya bâtit un monde poétique riche et attachant]]>
Savitzkaya, Eugène]]> Izoard, Jacques]]> Atelier de l'agneau]]> Le Bras, Alain]]> Ouvrage imprimé]]>

Depuis 1994, Le bleu et la poussière est le septième recueil d'Izoard à paraître, mettant un terme provi­soire ou irrévocable à une période faste, marquée entre autres par l'étonnant Sulphur (Editions Odradek, 1994 — tiens ! Revue Odradek « extraordinairement mobile et qui ne se laisse pas attraper », n° 6, un poème inédit et un dessin d'Allen Ginsberg, référence adéquate au travail qui nous inté­resse : à la fois proche dans l'esprit tout en demeurant très éloignée dans la forme) et par Rue Sous-l'eau (Tétras Lyre, 1997). Ainsi donc se poursuit le voyage hébété en­trepris par Izoard il y a longtemps mainte­nant. Et nous voici offerte une nouvelle chance de lui emboîter le pas sur la trajec­toire du dedans, de dépouillements en dépouillements, avec comme unique bagage son manteau de pauvreté cousu aux mots es­sentiels, pour finalement parvenir ici, à l'endroit qui nous occupe, près d'une apogée.

D'emblée la question se pose : com­ment parler d'un ensemble de poèmes aussi dense et aéré, complexe et limpide, sans avoir recours à la ci­tation, à la paraphrase ou à l'analyse pédante ? Sans risquer de courir à l'échec ? Parce qu'il restera toujours un vide à combler. Il n'y a pas de ré­ponse à cette question. Juste des ten­tatives avortées de résolution. Tout, et rien en fait, a déjà été dit au sujet d'Izoard. Pourquoi dès lors ne pas aller vers le rien pour toucher à la totalité ?

Il suffirait peut-être de décrire l'objet au scalpel. Un livre. A la cou­verture rugueuse d'un bleu ciel que le temps délavera. Prénom et nom de l'au­teur en caractères noirs, soulignés. Titre en majuscules lie-de-vin. Collection. Editeur. Rabats... Autant de poèmes répartis sur au­tant de pages à raison de deux par page... Mais ce système ne peut fonctionner. Car cet objet n'est pas un livre. Il est une de­meure.

Décrire alors la demeure ? Elle est vaste, an­cienne et mystérieuse, apparemment vide. Elle germe autour du silence, plombée sur les flancs d'une colline. Lorsque vous ouvrez le livre à la première page, vous pénétrez à l'intérieur de la demeure. Echo stable mais ténu, une voix vous guide. Et plus vous avancez, plus les repères viennent à vous manquer, malgré la répartition linéaire des pièces, en enfilade. Jusqu'au moment où vous prenez conscience qu'un univers entier se déplie derrière ces murs. Les jours s'ajou­tent, infusent, vous progressez avec lenteur et vous vous êtes égaré. Pourtant la voix n'a jamais cessé de vous mener : interrogations sur la substance du poème, sur l'acte charnel d'écriture ; sensations d'extases et d'implo­sions de corps aux limites physiques rendues délibérément floues, chargées d'empathie. Le plancher craque, et toujours vous revenez au grenier où une enfance, mélancolique, lu­cide, acérée, vous attend, de la même ma­nière que l'on frôlerait un jour tout ce que l'on a perdu. Images indélébiles, bleues comme ces ciels trop rapides de l'autre côté de fenêtres aux pigments de lichen, poussié­reuses comme ces pavés de lumière impos­sibles à franchir. Parce que pas à pas, peu à peu, de mieux en mieux, c'est vers l'enfance absolue qu'Izoard vous mène. Le temps venu, vous regrettez de quitter la demeure. Vous devinez confusément que vous y re­viendrez afin de chercher encore, de puiser, et par hasard, qui sait, de trouver. Chaque mot parcouru a été rongé jusqu'à la moelle. Une fois lu, une fois mâché, par grâce ma­gique, vous en êtes imprégné, vous en êtes débarrassé.

Bien entendu, cela ne suffit pas. Chacun, en fin de compte, aura sa façon propre de décrire Le bleu et la poussière, ainsi qu'il devrait en être de toutes les poésies. Izoard trame et cisèle le décor, sans gâcher de plâtre ce qui tient droit, nous laissant libres de l'interprétation.

Il suffirait certainement de pousser la porte, de lentement compter les marches, d'ouvrir le livre, pour re­joindre Jacques Izoard en son nouvel âge d'or.

Serge Delaive]]>
Izoard, Jacques]]> Editions de la différence]]> Ouvrage imprimé]]>
Ed. Atelier de l'agneau
Date de publication : 01/09/2010
« À partir du moment où l'on vit constamment dans les mêmes lieux, il est difficile de ne pas être influencé dans une certaine mesure par l'endroit auquel on est attaché par des liens, disons géographiques, mais aussi par des liens sentimentaux, par des liens de tendresse ou de colère, par des liens d'accord ou de désaccord, peu importe...

Je pense qu'il est difficile d'écrire ou de vivre dans un lieu, sans voir ce lieu, sans le connaître, et c'est pour cela que je peux dire qu'il y a, entre la ville de Liège et mon travail d'écriture une sorte d'osmose perpétuelle... » J.I.]]>
Izoard, Jacques]]> Atelier de l'agneau]]> Favretto, Françoise]]> Ouvrage imprimé]]>
Dessins de Martin Vaughn-James
Dédicace de Jacques Izoard à Luc Rémy]]>
Izoard, Jacques]]> Vaughn-James, Martin]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]>
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]> Au gré des mots qui passent
nous construisons mausolée,
palais des mille vocables,
ignorant sens et serrure :
ainsi neige opaque
obtiendra âme, cœur, temps
Le plancher grince dès qu'un rat devient
sombre animal défunt.
Nous ouvrons la fenêtre ;
chauve-souris s'installent
près des tocsins, des chamades.]]>
Izoard, Jacques]]> Editions de la différence]]> Mutlu , Selçuk]]> Ouvrage imprimé ]]>
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]> Qui souffle sur la paume !
L’haleine rêve de roses
et nul ne caresse l’eau
qui coule à travers corps
pour mieux irriguer les poèmes.
Invisible haleine sans mots !
Tout dire sans rien dire !

Ton fragile regard en mon regard.
Et l’aérienne existence
proche du vent, de la clarté !
Ne ferme pas les paupières.
Poussière d’or : un seul reflet.]]>
Izoard, Jacques]]> Editions de la différence]]> Mutlu, Selçuk]]> Ouvrage imprimé]]>
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]>
Il te faudra narrer contes, mille contes, cent ou mille vies de silhouettes évanouies, deviens donc le héros de ta propre existence.

Ces derniers mois, Jacques Izoard a sorti deux nouveaux recueils de poé­sie. Inouïe Nuit est édité par La Pierre d'Alun. C'est un livre inquiet dans lequel un narrateur en piteux état (dans la chambre / où vit allongé sur le sol un gisant noir et aveugle / c'est-à-dire moi-même) et au regard triste (un œil / qui n'est qu'un lac / où appareillent les larmes) est confronté à un univers nocturne, peuplé par une faune hostile. Les gravures de Roger Dewint accentuent encore cette impression. L'on y voit, dans une nuit profonde, des fragments de tête (un regard vide, une bouche hurlante) in­quiétés par des insectes agressifs, des oi­seaux inquiétants. La parole est bien sûr la planche de salut (Essaye encore de parler / à l'encre en toi qui, noire, / conserve oiseaux et biefs. / Afin peut-être d'imaginer /et le pire, et le pire / et l'extase), mais les mots résistent, il faut les débarrasser de leur pesanteur (com­ment distraire du langage les nuages ?) pour trouver le langage hors des paroles, là nu sous les chuchotements / dépouillé de sa sève / comme un muscle à vif. Pièges d'air inaugure quant à lui la nouvelle collection des éditions Le Fram.



Jacques IZOARD
Pièges d'air
Le Fram
Liège
2000
100 p.
La pre­mière section propose une série de poèmes courts et mélancoliques qui s'articulent au­tour d'un souvenir (Nous unissions fièvre et raye / et peignions rue de l'Agneau, / des têtes d'épingles / et de minuscules étuis / qui gar­dent encore / les effigies brûlées) ou d’une sensation (entre l'air et la peau, / que de pays perdus, / que de souffles épars /). Izoard reprend ensuite cette thématique nostalgique, mais en prose cette fois avec le même souci (et le même bonheur) de ciseler sa phrase, de la nourrir d'images inusitées, de la gorger d'allitérations tout en préser­vant une fluidité qui semble improvisée. Cette section (Enfance d'enfance d'enfance) est capitale pour la compréhension d'Izoard. Il s'explique sur le sentiment d'étrangeté qu'il a ressenti très tôt et sur son inadé­quation fondamentale et définitive avec la société. Il tente un brin d'autobiographie mais les souvenirs qu'ils évoquent sont en fait ses premières incursions dans l'imagi­naire : Dans le lit, le corps devient « ai­guille ». (...) j'étais aiguille intrinsèquement. Et cette métamorphose, finalement ne me cau­sait nulle surprise, comme si elle était devenue inéluctable.

On trouve également dans ce recueil la réédi­tion de Sulphur (une plaquette parue en 1994 et désormais épuisée) et un long texte en prose qui donne son titre au volume dans lequel Izoard vante les vertus inspirantes de la marche en ville et salue au passage la mé­moire de ses amis Jules Supervielle et Yves Martin, autres poètes arpenteurs. Pièges d'air est illustré par deux dessins de Selçuk Mutlu.

Thierry Leroy]]>
Izoard, Jacques]]> Le Fram]]> Mutlu, Selçuk]]> Ouvrage imprimé]]>