(fiction)]]> Cliff, William]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Dédicace de l'auteur à Luc Rémy.]]> Bauwens, Claude]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Dessins de Martin Vaughn-James
Dédicace de Jacques Izoard à Luc Rémy]]>
Izoard, Jacques]]> Vaughn-James, Martin]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]>
Ed. Atelier de l'agneau
Date de publication : 01/09/2010
« À partir du moment où l'on vit constamment dans les mêmes lieux, il est difficile de ne pas être influencé dans une certaine mesure par l'endroit auquel on est attaché par des liens, disons géographiques, mais aussi par des liens sentimentaux, par des liens de tendresse ou de colère, par des liens d'accord ou de désaccord, peu importe...

Je pense qu'il est difficile d'écrire ou de vivre dans un lieu, sans voir ce lieu, sans le connaître, et c'est pour cela que je peux dire qu'il y a, entre la ville de Liège et mon travail d'écriture une sorte d'osmose perpétuelle... » J.I.]]>
Izoard, Jacques]]> Atelier de l'agneau]]> Favretto, Françoise]]> Ouvrage imprimé]]>
nouvelles]]> Préface de Patrick Leleu
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]>
Bauwens, Claude]]> Atelier de l'Agneau]]> Leleu, Patrick]]> Ouvrage imprimé]]>
Accompagné d'une linogravure de Léon Wuidar exemplaire N°13/30]]> On y retrouve ses préoccupations d’architecte à propos, par exemple, de photos de son frère Bernard, il écrit :
"La plus belle photographie de mon frère représente la maison voisine ; elle est uniformément voilée d’une espèce de brouillard, ou d’une eau de pluie qui marque, peut-être, un malaise ou un reproche dans l’architecture toute entière : comment construire en effet, si ce n’est l’indistinct ou l’imprécis."]]>
Puttemans, Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Wuidar, Léon]]> Ouvrage imprimé]]>
Jacques Izoard est co-auteur de Plaisirs solitaires]]> Amateurs d'Eugène Savitzkaya, voici une bonne idée de l'Atelier de l'Agneau de rééditer "Alain Le Bras - Portrait en pied" de l'auteur dans un recueil illustré en couverture par un dessin d'Alain Le Bras et en quatrième, par l'illustration de la première édition de ce livre en 1987. Ce texte est suivi de "Plaisirs solitaires" écrit avec Jacques Izoard en 1979 et de "Trois lettres à R.V.", datant de 1974.

Dans son portrait d'Alain Le Bras, qui est en réalité loin d'être un portrait académique, Savitzkaya s'interroge sur la nature de son ami, artiste-peintre, et sur ce qui compose sa vie. En explorant par le fragment ces petits riens qui font un tout, Eugène Savitzkaya trace l'image d'un homme complet, parfois difficile à saisir, qui évolue à travers divers éléments tout autant difficiles à cerner lorsqu'on tente de les compiler.
Par exemple:
"Ses animaux préférés sont le porc aux aimables petits pieds, le chat salaud, la lotte mafflue et la pintade joliment mouchetée" (page 8).
La nourriture occupe une grande place dans cette description, parmi d'autres renseignement qui bâtissent progressivement un univers, celui d'Alain Le Bras, cet ami que Savitzkaya rencontre en 1981 et qui lui apprend à ouvrir les yeux sur l'art et la beauté du monde. Car à travers cette alimentation qu'utilise l'auteur, c'est toute la gourmandise de Le Bras qui est explorée, son appétit pour les formes et les couleurs, pour l'inconnu et la découverte.
C'est un superbe hommage rendu par Savitzkaya à Le Bras, empli de respect et de tendresse.


Dans "Plaisirs solitaires", Savitzkaya alterne prose poétique et poésie versifiée pour pousser le langage dans les limites de l'évocation. En quelques mots se dressent des images fortes que le poète bouscule pour mieux les faire parler.

"Nu, tu respires mieux.
Tu saccages tes effrois,
tes vêtements, tes neiges.
Tu perds l'ultime semence
du corps, du bleu battu.
Tu ne vois personne
vivre dans tes doigts"
(page 25)


Les "Trois lettres à R.V." séparant les deux parties citées plus haut sont touchantes d'intimité et de créativité; En quelques lignes, parfois très simples, Savitzkaya bâtit un monde poétique riche et attachant]]>
Savitzkaya, Eugène]]> Izoard, Jacques]]> Atelier de l'agneau]]> Le Bras, Alain]]> Ouvrage imprimé]]>
Dans FRLB-PUT-O-0 000 081 : dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]>
Le texte, écrit par un copiste flamand occidental date environ du troisième quart du xie siècle. Les deux premières phrases sont en latin. La langue dans laquelle le reste du texte est écrit, est considérée par la plupart des linguistes comme du vieux bas francique occidental, mais il existe encore des controverses à propos de cela.

La phrase se lit comme suit :

Hebban olla uogala nestas hagunnan hinase hi(c) (a)nda thu uuat unbidan uue nu
C'est la traduction du texte latin écrit avant elle en parallèle :

Habent omnes uolucres nidos inceptos nisi ego et tu. Quid expectamus nunc.
Traduction :

Tous les oiseaux ont commencé leur nid, sauf toi et moi. Qu'attendons-nous maintenant ? (wikipedia)
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Dans Olla vogala, les poèmes, en prose ou en vers libres, adoptent volontiers le ton de l'impertinence. Ils font figure de cartes d'embarquement pour un troisième millé­naire apocalyptique et dérisoire. Tout s'est effondré ; le monde paraît tête-bêche. En parler n'est plus possible qu'à l'imparfait, en parler n'est plus possible : « On circulait dans la langue toute crue, en plein soleil d'oreilles grandes ouvertes et tendues (...) On écoutait, on attendait la naissance du son, avec la première pensée. Mais c'était la fin du temps des verbes, et les mots avaient disparu. » Les valeurs sont désormais renversées, tout se mêle, se confond, s'équivaut. Le lisier devient sublime, et il faut une certaine précio­sité pour décrire un roi, ou plutôt un porc : « Sous la brise parfumée de merde, dans les alizés embrennés la création a bien trouvé son roi. » Pour Pierre Puttemans, la langue française est un matériau instable, mouvant, vivant. S'il ne travestit pas futilement les si­gnifiants, l'auteur mélange allègrement les registres et associe tours emphatiques, néologismes et vocabulaire physiologique voire scatologique. Il réveille même les « pihis » d'Apollinaire, ces oiseaux improbables du poème Zone, sans qu'on sache vraiment quel aspect il leur prête, puisque ceux-ci « descen­dent les montagnes à Vappel du berger ». Ailleurs, il réécrit l'Histoire, se risque à l'anachronisme et à l'absurde pour donner des batailles et des découvertes une version beaucoup plus drôle, où vacillent la réalité et les lieux communs culturels. Napoléon et Christophe Colomb tiennent alors du tou­riste et du nigaud, ce qui ne constitue pas, après tout, une mauvaise définition du per­sonnage historique.]]>
Puttemans, Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Garnier, Anne]]> Ouvrage imprimé]]>
Savitzkaya, Eugène]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]> La couverture est de Serge Vandercam.
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FLRB-PIQ-J-0 000 120 : Dédicace de Pierre Puttemans à Luc Rémy Annotation de Robert Willems à Luc Rémy Dessin de Michel Olyff à l'attention de Luc Rémy]]>
Lorsque, dans une grande librairie lié­geoise, l'on présente, au début de dé­cembre, un livre, un disque, et deux vidéos consacrés au plus Marcel des ju­meaux Piqueray, et que le magnétoscope, frappé de mutisme, refuse d'obtempérer aux injonctions du responsable du matériel, un employé de bureau présent dès le début de la présentation, et possédant un carnet de notes vermillon qu'il ne tient ni en main, ni en poche, mais sur ses genoux, peut, par la bande, intervenir et forcer la récalcitrante machine à former sur l'écran de télévision la silhouette corpulente de ce jumeau, sans que l'assistance puisse déterminer, du fait de l'absence du plus Gabriel des Piqueray et d'appareils de mesure ad hoc, s'il est mono­zygote ou pas. Quoi qu'il en soit, un esprit de « Belgique sauvage » plane sur cette as­semblée désarmée par la prestance de cet homme qui, toujours à l'écran, s'avance vers une table, s'assied sur une chaise dispo­sée devant ladite table, sort un papier plié de sa poche, le déplie, et, ayant observé un temps de silence d'une rigueur toute théâ­trale, se met à lire, avec une élégance trop honnête pour être étudiée, un long poème évident dédié au grand chien courant saintongeois.

Ce grand chien, on le trouve dans Jam ses­sion, livre posthume de Marcel Piqueray, que Pierre Puttemans, qui en a rassemblé les textes avec Luc Rémy et Robert Willems, et Françoise Favretto, qui l'a édité sous son label l'Atelier de l'agneau, sont venus révéler dans la grande librairie. Les poèmes, à propos desquels on ne sait jamais s'il faut rire ou en redemander, y côtoient de nombreux documents, rassemblés sous le nom de « Commentaires » : des lettres ou des hommages que quatre des sept types en or ne portant pas le nom de Piqueray — François Jacqmin, Paul Bourgoignie, Théo­dore Kœnig et Pierre Puttemans - adressent à Marcel ; d'autres textes et d'autres hom­mages d'artistes ou d'écrivains ayant tra­vaillé avec lui ou l'ayant fréquenté — Pol Bury, Armand Permantier, Paul Collinet, Camille de Taeye, Boris Lehman, Alain Borer... Enfin, last but not least, une très belle iconographie en couleur — gouaches de Piqueray lui-même, photographies de Luc Rémy et autres encore — enrichit le volume et permet au lecteur de visualiser le sourire du poète, qui aurait pu lui valoir l'inimitié de plus d'un latin lover. L'originalité de ce livre, qui est de donner à voir une chose contre-nature — un seul des brothers Piqueray —, et de souligner com­bien les personnalités de Marcel et Gabriel différaient l'une de l'autre, fait aussi sa fai­blesse, lorsqu'il nous montre combien elles étaient complémentaires. Aussi le lira-t-on comme un excellent appendice à Au delà des gestes, texte des deux célèbres Bruxellois, ré­édité en 1993 dans la collection Espace Nord, chez Labor. Aussi l'employé de bu­reau attendra-t-il l'indéniable effet cabillaud que provoque la lecture de ces recueils, pour ensuite comptabiliser les yeux ronds, les bouches ouvertes et les langues pen­dantes, les consigner dans le petit carnet vermillon, et les ressortir à la première occa­sion qui se présentera à lui de séduire un jockey malinois.

Noël Lebrun]]>
Piqueray, Marcel]]> Atelier de l'Agneau]]> Rémy, Luc]]> Willems, Robert]]> Puttemans, Pierre]]> Ouvrage imprimé]]>
Puttemans, Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Varley, Laura]]> Ouvrage imprimé]]> Hyvrard, Jeanne]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Izoard, Jacques]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]>
Jacques Izoard et Michel Valprémy se rencontrent autour de 80 textes poétiques. L'un répond à l'autre, dans une élégante harmonie de mots mais aussi dans une rupture des styles et une vivacité plaisante de l'esprit de répartie.
A la fin prend place un dialogue entre les deux. Valprémy se fait interrogateur, Izoard répond et lui renvoie la balle à sa façon.
Paysages, mots, couleurs, corps... autant d'émotions décrites par les deux auteurs à travers ce questionnaire initialement paru dans la revue "Décharge" en 2005.

Le risque était réel, dans un recueil à quatre mains, de voir Izoard ou Valprémy prendre l'ascendant sur son interlocuteur. Ce n'est heureusement pas du tout le cas ici et plutôt que s'affronter, les textes se complètent. Valprémy se glisse avec subtilité à la fin ou à l'intérieur des poèmes d'Izoard, leur donnant un écho très particulier, une nouvelle lecture. Les deux plumes sont pourtant très dissociables, aucune imitation n'est esquissée. Un travail de comparaison bien agréable à mener, mettant en valeur les caractéristiques d'une écriture par rapport à une autre, associant le minimalisme au lyrisme, l'évocation au réalisme, entre autres, pour disséquer toutes les facettes du corps.


"Cahin et Caha ne se mentent jamais, s'étreignent ou s'étripent, mais mille soleils font éclater leur coeur qui bat sans battre, en ignorant le pour" (page 13).]]>
Izoard, Jacques]]> Valprémy, Michel]]> Atelier de l'Agneau]]> Batard, Elisabeth]]> Ouvrage imprimé]]>
Izoard, Jacques]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Favretto, Françoise]]> Albatroz Paris]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Bobillot, Jean-Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Jean-Pierre Bobillot]]> Ouvrage imprimé]]>
Ce sont, dit-elle, de « petites choses vues, sues, ou tenues ». Des pierres, des plumes, des dents de singe, une momie de rat ou une omoplate de cétacé par exemple... Toutes sont déposées dans des boîtes placées sur des étagères, derrière des vitres. Reste à redonner vie, corps, - et matière à rêver - à ces objets rapportés. Autrement dit, reste à remuer un peu de leur histoire, à évoquer, décrypter ce que leur mémoire peut léguer au présent. C’est ce à quoi s’applique Anne-Marie Beeckman en s’appuyant, la plupart du temps, sur un trait, un éclair, un éclat de sensualité ou un regard appuyé à son bestiaire intime pour créer, à coups de tableaux lapidaires et furtifs, un ensemble propice à de simples fugues hors de (et en) soi. Elle en tisse l’écheveau à sa manière. Y mêle tout à la fois patience et vivacité. Son écriture (crochetée, « tango thorax ») danse, légère, efficace. Et prolonge ce qu’elle n’a pas envie de voir disparaître, ce petit « butin » pour lequel non seulement elle « scie des étagères » mais qu’elle a auparavant pris soin de ramener elle-même dans ses filets.

« Je ne possède pas l’oiseau, j’ai sa plume. Pas la montagne, le caillou. Pas l’arbre, un peu d’écorce, des fruits curieux. Pas le temps, le fossile. Je dispute à la mort de petits squelettes. »

Ceux-ci bougent, loin des cimetières, devenant ici poèmes vifs et tendus. Objets animés (Il s’en va, celui reproduit en couverture est de Louis Pons) à agrafer, telles des légendes, près des boîtes trembleuses.

En 2002, la parution du Vestiaire des vagues (également à l’Atelier de l’agneau, premier ensemble d’importance d’Anne-Marie Beeckman, regroupant plusieurs titres publiés auparavant en plaquettes, avait permis de mesurer l’acuité d’un regard qui, loin de se laisser happer par l’émotion, entend au contraire contenir celle-ci (sa violence possible, ses réflexes, son côté braque) pour pouvoir la mettre en scène avec minutie dans des contes, des vignettes et poèmes brefs couvrant tous, ou presque, le vaste champ du désir.

Alain Joubert, l’auteur du très documenté Mouvement des surréalistes ou le fin mot de l’histoire chez Maurice Nadeau en 2001, ne s’y est pas trompé, évoquant à l’époque, dans La Quinzaine littéraire, « la féminité en alerte, le désir en feu, la joie de l’effervescence du lit, la férocité du plaisir et la morsure de l’amour » qui circulent dans les courtes proses de ce poète dont on parle, par ailleurs, assez peu.

« Reste un écart des jambes, ce chiffon rouge sur tes fesses. Et la raison est une résignation. »

A laquelle Anne-Marie Beeckman n’entend pas se soumettre.]]>
Beeckman, Anne-Marie]]> Atelier de l'Agneau]]> Pons, Louis]]> Ouvrage imprimé]]>
Il n’est plus question ici de bon goût mais d’une approche du texte à l’état brut (…)
Les travaux de Jacques Bernimolin apportent enfin rages, fureurs, sarcasmes et jubilation dans nos pâles contrées poétiques. »
Jacques Izoard, Le Carnet et les instants.

Extrait :
SANTA SANGRE – never let me go! le corps nu de l’alchimiste et tutti quanti la procession des cinq sens : l’âme du papier mâché le toucher, le coucher, l’esprit de cellophane cuisinée les ruisseaux de fruits défendus, le pot de colle à peindre les trous noirs pelouse secours pelote la perle et la tempérance (arcane majeur) d’outre-culture balance le sirop écologique lamine la prière d’insérer]]>
Bernimolin, Jacques]]> Atelier de l'Agneau]]> Ouvrage imprimé]]>
Albarracin, Laurent]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Dédicace de l'auteur à Pierre Puttemans]]> Favretto, Françoise]]> Atelier de l'agneau]]> Mitsuo, Shiraishi ]]> Ouvrage imprimé]]>
Souvent destinés à la lecture publique, ces textes croisent les autres livres de l'auteur. Dans la partie principale, "poèmes à continuer", Bobillot s'appuie sur les mots de Mallarmé : "Les choses existent, nous n’avons pas à les créer ; nous n’avons qu’à en saisir les rapports". Le lecteur pourra donc continuer la liste des liens qu'il établit entre tel objet et tel autre ou quoi lui fait penser à qui.


Au premier coup d'oeil, j'ai trouvé que c'était un bel objet. J'ai ouvert une page au hasard, l'écriture m'a semblé ludique. J'ai entrepris de m'y plonger un peu plus profondément... c'est alors que j'ai commencé à avoir du mal. (ce qui explique que je ne sois pas très en avance pour donner mon avis)

J'ai vite été agacée par les fantaisies typographiques (quand deux lettres p et o se suivent, elles sont imprimées en gras, les K, X, Y et Z, certains H et R, selon leur position dans le mot sont en majuscules...), ça m'a un peu fatigué les yeux sans que je perçoive ce que ça apportait de plus au texte.(pourtant j'adore quand les caractères changent selon l'intonation, dans les livres pour enfants, par exemple)

Ensuite les poèmes, l'auteur dit vouloir écrire sans contraintes, ce qui doit être plutôt agréable à faire (ça m'a fait penser à l'écriture automatique).

Mais pour le coup c'est la lecture qui se trouve contrainte. Parfois, les associations d'idées m'ont parlé un peu (et donné envie à plusieurs reprises de poser le livre et d'aller en lire un autre, auquel le passage d'un poème faisait allusion directement, ou auquel il me faisait penser par une de MES associations d'idées. Ou bien d'aller écouter quelques morceaux de musique).

Parfois pas du tout, j'ai juste eu l'insuffisante satisfaction de saisir les références (et ai repensé à d'autres bric à brac plus réussis à mon goût, plus accessibles à tout un chacun, comme l'inventaire de Prévert).

Parfois, et c'était sûrement le pire, je ne voyais même pas de quoi/ de qui on parlait. J'ai soupçonné l'auteur de citer de quasi inconnus pour ne se donner qu'à une élite dont je ne ferais pas partie et me faire prendre la conscience de mon inculture (mais en réalité, je crois qu'il a "son univers", comme on dit dans les télé-crochets et que bien sûr celui ci ne se superpose pas avec le mien, tout simplement).

Bref, ces poèmes me laissent circonspecte, surtout ceux de la "suite pour glotte" qui m'ont mise à la place du non initié qui reste planté devant un tableau abstrait en cherchant le génie et en ne se départissant pas de l'idée qu'il peut en faire autant. Je n'ai pas aimé cette sensation.

Toutefois il est probable que je revienne, dans quelques temps sur certains textes parce que je ne serais pas surprise qu'ils se dévoilent différemment selon l'état d'esprit du lecteur, qu'ils puissent s'avérer une autre fois un agréable support à une rêverie personnelle, si je peux m'arrêter quand le fil de mes pensées m'y incite. Et j'aimerais trouver le temps/l'envie/le courage de faire quelques recherches sur l'auteur et sur les références qui m'ont perdue en route, pour voir si cela éclaire ma compréhension.


Et tout bientôt, je vous reparle de poésie !]]>
Bobillot, Jean-Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Jean-Pierre Bobillot]]> Nicolaï]]> Ouvrage Imprimé]]>

La Dernière Position est sans doute le texte le plus « nu» de Claude Bauwens. Symbolisées par une pierre flottante, les imaginaires armées ennemies sont là, muettes, menaçantes. »
Pierre Puttemans (extrait de la préface).
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- La dernière position, dédicacé à Pierre Puttemans et Danielle Godin.
- Souffle égaré, dédicacé à Luc Rémy.
- Pulvérulence de l'aérolithe.
- L'irréalité de ma demeure, dédicacé à Luc Rémy.]]>
Bauwens, Claude]]> Atelier de l'Agneau]]> Puttemans, Pierre]]> Dierick, Laurent]]> Ouvrage imprimé]]>