Dans FRLB-PUT-O-0 000 081 : dédicace de l'auteur à Luc Rémy]]>
Le texte, écrit par un copiste flamand occidental date environ du troisième quart du xie siècle. Les deux premières phrases sont en latin. La langue dans laquelle le reste du texte est écrit, est considérée par la plupart des linguistes comme du vieux bas francique occidental, mais il existe encore des controverses à propos de cela.

La phrase se lit comme suit :

Hebban olla uogala nestas hagunnan hinase hi(c) (a)nda thu uuat unbidan uue nu
C'est la traduction du texte latin écrit avant elle en parallèle :

Habent omnes uolucres nidos inceptos nisi ego et tu. Quid expectamus nunc.
Traduction :

Tous les oiseaux ont commencé leur nid, sauf toi et moi. Qu'attendons-nous maintenant ? (wikipedia)
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Dans Olla vogala, les poèmes, en prose ou en vers libres, adoptent volontiers le ton de l'impertinence. Ils font figure de cartes d'embarquement pour un troisième millé­naire apocalyptique et dérisoire. Tout s'est effondré ; le monde paraît tête-bêche. En parler n'est plus possible qu'à l'imparfait, en parler n'est plus possible : « On circulait dans la langue toute crue, en plein soleil d'oreilles grandes ouvertes et tendues (...) On écoutait, on attendait la naissance du son, avec la première pensée. Mais c'était la fin du temps des verbes, et les mots avaient disparu. » Les valeurs sont désormais renversées, tout se mêle, se confond, s'équivaut. Le lisier devient sublime, et il faut une certaine précio­sité pour décrire un roi, ou plutôt un porc : « Sous la brise parfumée de merde, dans les alizés embrennés la création a bien trouvé son roi. » Pour Pierre Puttemans, la langue française est un matériau instable, mouvant, vivant. S'il ne travestit pas futilement les si­gnifiants, l'auteur mélange allègrement les registres et associe tours emphatiques, néologismes et vocabulaire physiologique voire scatologique. Il réveille même les « pihis » d'Apollinaire, ces oiseaux improbables du poème Zone, sans qu'on sache vraiment quel aspect il leur prête, puisque ceux-ci « descen­dent les montagnes à Vappel du berger ». Ailleurs, il réécrit l'Histoire, se risque à l'anachronisme et à l'absurde pour donner des batailles et des découvertes une version beaucoup plus drôle, où vacillent la réalité et les lieux communs culturels. Napoléon et Christophe Colomb tiennent alors du tou­riste et du nigaud, ce qui ne constitue pas, après tout, une mauvaise définition du per­sonnage historique.]]>
Puttemans, Pierre]]> Atelier de l'agneau]]> Garnier, Anne]]> Ouvrage imprimé]]>
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy

A la page 71, un poème intitulé La fin des colonies est dédicacé à Luc Rémy.]]>

Birds
  • La basse-cour
  • Les aventuriers
  • Les ruines de Montaigle
  • La douzième voyage de Gulliver
  • Behrentanz
  • Songe à la douceur, ou le retour d'Amyntas
  • La fontaine miraculeuse
  • Le musée de l'Homme
  • Dorpendans
  • Frascati ut tenebrae
  • Fiat nox
  • Ecological lamento
  • Le parfum des choucas
  • Une réclusion à l'estime
  • Asmodée
  • Une balancelle pour les Inuits
  • La ronde de nuit
  • Le fil de fer est là qui luit
  • Un murmure tenace
  • Thélème au quotidien
  • A un astre mort
  • De l'équinoxe et de ses installations
  • New birds
  • Quai de la Goffe et des gommes arabiques
Sheep
  • Un accident de parcours
  • Le dos de la guitare
  • Un éléphanteau dans la brume
  • Sainte Mâchoire
  • Le bois de campêche
Le temps qu'il fait 
  • Le temps qu'il fait
  • La demi-saison
  • Le soleil de février
  • La route de Louviers
  • Ce que je sais de la Mélanésie
  • Faites dresser  un lit
  • Vintage Kodak
  • La fin des colonnies
  • Fragments de l'océan
  • Renards
  • Télétourisme
  • Les sources du Nil
  • Petits constats
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Puttemans, Pierre]]> Le Fram]]> Ouvrage imprimé]]>