Stercq, Jean Pol]]> Lejeune, Claire]]> Photographie]]> Texte et avant-propos de Werner Lambersy
Préface de Jean-Jacques Brochier]]>

La moitié des écrivains français sont belges, note plaisamment Jean-Jacques Brochier dans sa préface ; on le découvre parfois avec surprise en feuilletant ce livre qui leur est consacré et s'ouvre sur la silhouette de Norge sous son parapluie. Stercq est un habitué des portraits et, notamment, des portraits de femmes et d'hommes de plume. Il sait à merveille suggérer un auteur et une œuvre, la malice, la gravité ou l'inquiétude, derrière ce « mystère de la surface » qu'est l'instantané photographique, « chemin de traverse entre l'être et le paraître par le biais du surpris » (Lambersy).

Ainsi, de Maurice Carême à Scutenaire, à Françoise Mallet-Joris, Félicien Marceau, Béatrix Beck, Jacques Sternberg, en passant part Hubert Juin, Guy Goffette, Jean-Pierre Otte, Pierre Mertens, Izoard, Raoul Vaneigen, Dominique Rollin, Nyssen, Schmitz, Tessa, et tant d'autres, des regards nous interrogent et livrent un peu de leurs arrière-pays. Si « la photo d'un visage le défigure » pour traverser l'apparence et atteindre « non pas le trait mais le retrait », ainsi que l'analyse avec finesse Werner Lambersy, ce dernier a assigné la même fonction à ses textes d'accompagnement, véritables poèmes cernant en quelques vers une personnalité et la singularité d'une voix.
Là encore, les familiers d'un auteur ne pourront qu'être convaincus de la justesse et de la pertinence des traits en même temps que des résonances niverselles de textes qui réussissent, comme les photos, « le miroitement du secret ».
Au bout du compte, une puissante mise enperspective et en abîme, à travers les mots et la lumière, de ce fonds d'humanité riche, fragile et tourmentée qui fait les œuvres]]>
Stercq, Jean Pol]]> Lambersy, Werner]]> La lettre volée]]> Brochier, Jean-Jacques]]> Ouvrage imprimé]]>