Dédicace de l'auteur à Luc Rémy
Alternative Title : Voyage en villes d'Europe : Littérature et géographie. Paru initialement dans un collectif consacré aux villes d'Europe , Genève, Metropolis 2004. version remaniée avec l'autorisation du premier éditeur.]]>

En deux itinéraires qui se croisent, c'est la structure d'une ville complexe qui apparaît. Sortant des pierres, d'un passé lointain, de sa mémoire proche, des voix interpellent et guident ce promeneur étonné. Et une méditation légère prend forme, orientée par ce qu'il voit et sait de cette capitale qu'un jour il a quittée mais d'où, à vrai dire, il tire ses origines...]]>
Robaye, Hugues]]> CFC-Editions]]> Pirotte, Jean-Claude]]> Ouvrage imprimé]]>
Illustrations de Jean-Claude Pirotte]]>


Des êtres instinctifs, solitaires, indifférents à ce qui fait courir le monde, habités par des rêves ou des lubies. Parfois fatalistes et paumés, mais sans désespoir, comme dans cette première nouvelle (L’engagement) où sourd une ambiance à la Tennessee Williams. Ou parfois désespérés par la souffrance du monde, comme dans Le Fardeau, où, là encore, la conscience d’être impuissant à partager cette souffrance partout présente et déclinée en spectacle permanent conduit un homme à sa propre mutilation. Parfois aussi, le texte campe un décor et profile un personnage avec une précision et une sensibilité toujours signifiantes et dispensatrices d’émotions qui se suffisent à elles-mêmes sans que l’auteur cherche nécessairement à « boucler » un récit. © Ghislain Cotton]]>
Ceuppens, Raymond]]> Les Carnets du Dessert de Lune]]> Canon, Jean-Pierre]]> Pirotte, Jean Claude]]> Ouvrage imprimé]]>
Printemps des poètes 2001.]]> Sutra du Diamant, imprimé et diffusé gratuitement, rêve échoué de tous les livres qui suivront.
Peut-être ce bref compagnon ne vous quittera-t-il pas, peut-être l'abandonnerez-vous sur le fauteil à son destin de livre, à quelque autre voyage. Mais si le monde tend à devnir ce qu'est le Sahara pour les crickets [...] 
Alain Borer
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Velter, André]]> Chaillou, Michel]]> Goffette, Guy]]> Lartigue, Pierre]]> Gaspar, Laurent]]> Darras, Jacques]]> Venaille, Franck]]> Risset, Jacqueline]]> Roubaud, Jacques]]> Temple, Frédéric-Jacques]]> Macé, Gérard]]> Bergeret, Yves]]> Verheggen, Jean-Pierre]]> Pirotte, Jean-Claude]]> Sampiero, Dominique]]> Lyonnet, Jean-Pierre]]> Borer, Alain]]> Ouvrage imprimé]]>
Carte postale de Tom Gutt]]> Baxter, Glen]]> Biraben, Jean-Claude]]> Brachet, Philippe]]> Brenta, Gilles]]> Canonne, Xavier]]> Dax, Adrien]]> François, Claude]]> Galand, Claude]]> Gutt, Nadja]]> Jaffe, Aline]]> Mariën, Marcel]]> Magritte, Paul]]> Jamagne, Claudine]]> Moulin, Marc]]> Irine]]> Pascarel, Barbara]]> Noiret, Joseph]]> Puel, Gaston]]> Pirotte, Jean-Claude]]> Rabourdin, Dominique]]> Roux, Georges-Louis]]> Scutenaire, Louis]]> Senecaut, Gilbert]]> Silbermann, Jean-Claude]]> Stas, André]]> Terfve, Guillemette]]> Thyrion, Michel]]> Van de Wouwer, Roger]]> Wallenborn, Jean]]> Wendelen, Christine]]> Wergifosse, Jacques]]> Willems, Robert]]> Claudine Jamagne et Nadja Gutt]]> Zaza]]> Ouvrage imprimé]]>
Les atermoiements de la narration, cette façon de ne pas vouloir avancer mais de prendre d'incessants chemins de traverse, marquent une pudique approche des souvenirs. Dès l'amorce de son récit, Pirotte avoue son insurmontable faiblesse : " comment donner " à la scène de la rencontre avec M. Prins " tour à tour le poids du réel et l'empreinte du rêve ? Pas tour à tour, mais en même temps. " On ne revit pas deux fois une même vie. L'écrivain alors se fait peintre et nous détaille, comme s'il fermait presque les yeux, la lumière sur les paysages de Gueldre. Le roman foisonne de ces tableaux, nourris en même temps de la nostalgie et d'une érudition gourmande : " Je fais mes adieux à des coins de rues, à des ponts ignorés du côté du Jordaan, à quelques façades vétustes au bas desquelles s'appuient des vélos noirs ". Peu à peu, la prose semble se déliter avec le souvenir des filles aimées, croisées en d'autres carnets : " les souvenirs (...) s'estompent, se démembrent, se dispersent dans les replis d'un territoire dévasté. " On est touché alors de la délicatesse avec laquelle l'écrivain, le peintre, fuit son propre sujet, évoquant en des pages troubles sa mère, et cette incapacité à " s'engager dans l'existence " qui fait de lui un nomade. Dans les livres et les paysages.]]>
Pirotte, Jean-Claude]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>

Depuis la prison de Looz-les-Lille où il est enfermé, Verdi remonte le fil brisé de son histoire. Et le lecteur s'égare en même temps que le personnage se pose la question de son identité. Il est né avec les pieds de travers, comme s'il voulait retourner d'où il venait. Une malformation qui fit dire à sa mère qu'elle avait mis au monde un fils des ténèbres. Et l'enfant devenu adulte de se demander: Ai-je jamais cessé d'aller à reculons?

Le roman de Jean-Claude Pirotte se fracture en trois parties. «Verdi» est la première. Sous le titre de «Macache», la deuxième renvoie l'autre côté de l'image. Elle trace le profil sombre d'un homme déchiré. Elle nomme l'absent en chacun de nous.

Ensuite, «Youssouf» porte sur tout cela un regard de côté. Il aurait croisé dans ses voyages un type s'appelant Makash, ou Müslüm, ou Verdi - les trois à la fois peut-être. L'auteur convoque ses phrases au banquet des nostalgies. Dans les vapeurs d'alcool, les vérités se dédoublent. Et la haine du jour épouse les soifs de bonheur.

L'histoire a beau être floue, les mots cognent précis. Poétique, rythmée, charriant les grandes et sourdes soifs d'humaine facture, l'écriture de Pirotte ravit toujours le chercheur de littérature claire. Cet auteur a des traits de plume qu'on n'oublie pas. Des manières magnifiques de mettre les dérives et rêves en musique. Comme quand il écrit la pluie qui sanctifie les chimères au seuil des tavernes louches.

Quelques mots agencés, et la caverne s'ouvre. Les trésors qu'elle renferme ont des reflets assassins et des odeurs d'orage. L'amour et la mort y dorment enlacés. On y croise aussi des gitans, les étoiles, le rire de Lalia, l'ombre de Sarah, et toujours des musiques à danser aux accents âpres. Entre le Nord et des ailleurs où l'on se perd - les langueurs lisboètes, la Turquie, l'Albanie,... -, Jean-Claude Pirotte enfonce le couteau de son «Boléro».

L'auteur fait une fois de plus la preuve de son talent hors normes par cette histoire qui ne se laisse pas enfermer dans un discours rond. Personne mieux que lui ne démasque l'innocence tapie au fond des bars et l'enfance qui dure au plus profond des nuits adultes.

Livre après livre, il nous offre de purs plaisirs, comme surgis des ténèbres. On retrouve en lui les poètes de minuit. Ceux qui riment quand les autres dorment. Ceux qui s'en vont voir ce qui vit derrière le jour.

PASCALE HAUBRUGE]]>
Pirotte, Jean-Claude]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>
Pirotte, Jean-Claude]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>