Stercq, Jean Pol]]> Cliff, William]]> Photographie]]>
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Preszow, Gérard]]> Ercée]]> d'Ursel, Laurent]]> Gorbitz, Ernest]]> de Crits, Frank]]> Cliff, William]]> Kalisz, Richard]]> Moyano, Antonio]]> Kaminski, Dan]]> Gouat, Marie-Claire]]> Delville, Christiane]]> Somzé, Béatrice]]> Mandelbaum, Stéphane]]> Meerstx, Joëlle]]> Petras, Martin]]> Watlet, François]]> Lehman, Boris]]> Meurant Georges]]> Bourgoignie, Paul]]> Denis, Marie]]> Brawer, Peggy]]> Piqueray, Marcel]]> Piqueray, Gabriel]]> Scutenaire, Louis]]> Kayser, Robert]]> Mandelbaum, Arié]]> Nysenholc, Adolphe]]> Brousselle, Samuel]]> Louvigny, Jean-Jacques]]> Cohen, John]]> Mihaly, Alain]]> Trajman, Paul]]> Szyke, Samuel]]> Verhoye, Inès]]> Bratzlavsky, Carine]]> Goldmann, Jean]]> Coutances, Serge]]> Lapiower, Ignace]]> Gross, Elie]]> Saldanha da Gama, Alexandre]]> Bucciarelli, Carino]]> Favretto, Françoise]]> Jabon, Luc]]> Lapiower, Alain]]> Thonon, Chantal]]> Beni, Anita]]> Meurant, Serge]]> Puttemans, Pierre]]> Trivier, Marc]]> Oreste]]> Ouvrage imprimé]]>
(fiction)]]> Cliff, William]]> Atelier de l'agneau]]> Ouvrage imprimé]]> Peintures 1997]]> - "Portraits-couleurs" est de William Cliff
- "Solitude est un métier" est de Caroline Lamarche
- "Antonio Moyano - mode d'emploi" est de Gérard
Preszow

L'exemplaire est bilingue : français - néerlandais. ]]>
Moyano, Antonio]]> Progressive Art Gallery Knokke-Zoute]]> Cliff, William]]> Lamarche, Caroline]]> Preszow, Gérard]]> Ouvrage imprimé]]>
Mais à y regarder de plus près, derrière le corset formel aux lacets serrés pour composer la moindre strophe, c’est précisément l’autoportrait qui domine chaque poème. On prétend souvent qu’il est « facile à lire » en raison d’un vocabulaire simple. Réaliste sans être descriptif conviendrait sans doute mieux pour qualifier cette écriture jamais superficielle. Chaque poème contient une histoire, un passage vers une autre exécuté en deux mots, selon une recherche quasi obsessionnelle de la forme, tenue comme les rênes du cavalier à chaque foulée de son cheval lors d’une reprise de dressage. Derrière cette volonté et d’autres signes encore – l’emploi des rimes notamment – on peut aisément soupçonner William Cliff de vouloir défendre le retour à une poésie mémorisable, comme dans ce passage pour décrire ses impressions de Montevideo.]]> Cliff, William]]> Editions de la Différence]]> Ouvrage imprimé]]>
Voici le premier dizain :

Fils d’un boucher de la région de Liège
Il fut tenté par la mysticité
Ce qui le fit entrer au séminaire
Pour étudier la Science Sacrée
Après deux ans de crâne tonsuré
Et poussé par les envies du pistil
Il prend la mer il s’exile au Brésil
Soi-disant dans des buts d’apostolat
Mais entraîné au grand carnaval il
Découvre Amour en dansant la Samba]]>
Cliff, William]]> Le Dilettante]]> Ouvrage imprimé]]>
En dernière page de couverture : "Rayon de soleil" de Rik Wouters.
Dédicace du traducteur à Luc Rémy]]>
Dans cet entretien, enregistré au Théâtre Poème avant une des lectures publiques qu’y donne le poète, William Cliff nous dit sa démarche de poète-traducteur, sa volonté de s’astreindre à la structure originale et voulue par l’auteur…
Cet inteview est suivie d’extraits de la lecture par Wiliam Cliff de quelques sonnets, enregistrés lors de la lecture qu’il en donna au Théâtre Poème le 17 mars 2010.

Edmond Morrel]]>
Shakespeare, William]]> Les Editions du Hazard]]> Cliff, William]]> Wouters, Rik]]> Ouvrage imprimé]]>
Traduction de William Cliff
Dédicace du traducteur à William Cliff]]>
Cliff, comme Dante, est un poète en marche.]]> Dante]]> Alighieri, Dante]]> Durante degli Alighieri]]> La Table Ronde]]> Cliff, William]]> Ouvrage imprimé]]>
Cliff, William]]> Le Dilettante]]> Ouvrage imprimé]]> par Laurent Demoulin
Le Carnet et les Instants n° 153

Par plus d'un de ses traits, Épopées, le recueil que William Cliff vient de faire paraître à la Table Ronde, s'inscrit dans le prolongement de son livre précédent (Immense existence, Gallimard, 2007), et nous pourrions reprendre, en critiquant l'un, les propos élogieux que nous avions tenus au sujet de l'autre (voir Le Carnet n° 148).

Dans les deux cas, Cliff, dont de nombreux recueils sont centrés sur une forme ou sur un thème uniques, a construit un ensemble varié de poèmes brassant ses principales obsessions thématiques et formelles, tout en laissant quelque place à une certaine nouveauté. II s'agit donc avec Épopées à la fois d'une espèce de synthèse de l'oeuvre et d'un prolongement de celle-ci, prolongement que le poète thématise lui-même de façon existentielle : le nouveau livre se présente en effet comme gagné sur la mort. Cliff, qui se réjouissait déjà en 2000 d'être toujours en vie («elle vit encor la souris»), avoue aujourd'hui : «ah! dérision! je veux encor voir la publication / d'un livre avant que de mourir comme si par un livre / on pouvait évier le pire! et c'est la solution / pourtant que le poète doit poursuivre avec génie!»

Épopées semble s'être écrit dans cette perspective, «le langage» y continuant sa démarche obstinée comme un marcheur infatigable. Or, les lecteurs de Cliff savent que la marche est l'un de ses thèmes privilégiés : le poète décrit volontiers ses voyages pédestres solitaires, dans les villes et les campagnes familières aussi bien qu'à l'autre bout du monde. La marche est d'ailleurs associée à la littérature elle-même. Non seulement parce que le locuteur se rend volontiers à pied dans des lieux éminemment littéraires (comme, ici, dans l'île de Saint-Pierre sur les traces de Rousseau), mais aussi parce qu'un lien métaphorique unit le compte des syllabes et le pas régulier du marcheur.

Grâce à cette circularité métaphorique entre forme et contenu, la poésie de Cliff jouit d'une grande homogénéité. Mais cette cohérence et cette fidélité n'empêchent pas Cliff de faire état de ses contradictions. Au cours de notre rencontre en 2006 (voir Carnet n° 143), le poète s'était opposé avec force à chacune de mes remarques quand j'avais essayé de l'interroger sur les ambiguïtés charriées par ses textes au sujet de la morale sexuelle, de la religion ou de la politique. Pourtant, dans Épopées, l'ambiguïté est presque revendiquée a contrario quand est fait le reproche à Pascal de céder «à une vision très tronquée de l'humain phénomène / lequel est plus multiple et foisonnant [...]». Les contradictions de l'humain phénomène président au poème «Un étrange voleur», portrait d'un artiste à la fois sordide et magnifique, malhonnête et fascinant. De façon plus enfouie, c'est à des sentiments ambivalents, doux-amers, que font appel nombre de poèmes. La douce nostalgie du passé, omniprésente dans le recueil, se teinte volontiers d'amertume, voire de cynisme, comme dans le douloureux texte intitulé «Carnet d'adresses» : le locuteur y élimine les noms d'amis ou d'amants d'un soir, que, de toute évidence, il ne rencontrera jamais plus. Ou encore «Ouvriers de Gembloux», très beau poème qui se souvient du passé industriel de la ville éponyme, mais qui tempère sa tendresse par des jugements sociaux pour le moins discutables : «où êtes-vous ouvriers d'autrefois / si nombreux et grisâtres dans la ville / où je suis né où j'ai grandi? parfois / je me demande si dans ma débile / mémoire votre foule sale et vile / n'est pas un rêve sans réalité? / et pourtant vous avez bien existé / ouvriers de Gembloux pleins de malice / mais aujourd'hui par toute la cité / plus une seule usine encor n'existe». Reste à savoir pourquoi ce recueil s'intitule Épopées. A priori, le mélange de versification classique désarticulée et de récits quotidiens prosaïques ne fait pas songer à de la littérature épique. Alors ne faut-il voir dans le terme «épopées» qu'un synonyme de «poésie»? Peut-être pas. Car la nouveauté relative de ce recueil par rapport au reste de l'oeuvre réside peut-être dans la présence de quelques envolées lyriques ou de vers inspirés abordant de grands thèmes. Ainsi, la fin du poème «Berlin» use de l'indicatif futur de façon, somme toute, assez épique : «je dormirai appuyant sur ton ventre / ma tête pour comprendre ton vieux corps / et peut-être au matin encor reprendre / ma marche au milieu de tes membres morts». Mais, s'il aborde des sujets très ambitieux, Cliff ne s'emballe jamais tout à fait. Le dernier poème du recueil prend parfois des accents épiques quand il chante le Créateur, mais le chant s'interrompt brutalement pour laisser place à un vers prosaïque : «je pris le bus pour rentrer à Namur».

Épopées est-il un recueil épique? C'est en tout cas un recueil très cliffien, du William Cliff de haute teneur. Un recueil cliffissime.

Laurent Demoulin
William Cliff, Epopées, Paris, La Table Ronde, 2008,169 p.

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Cliff, William]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>
Pièce de théâtre. Création mondiale au Poème 2 le 11 septembre 2014.]]>
A propos de t'Serclaes de Tilly de William Cliff
William Cliff, prix Goncourt de la Poésie en 2015, revisite l'histoire d'un "Saint en armure" : t'Serclaes de Tilly (1559-1635) qui fut le chef des armées du Saint Empire romain germanique pendant la Guerre des Trente Ans. Dans un long poème éponyme, William Cliff raconte un homme pieux, dévot, ascète, rigoureux et fidèle, doublé d'un stratège génial ! Une épopée visionnaire à la manière de la Divine Comédie de Dante : une oeuvre plus mystique que guerrière, plus métaphysique que matérielle, plus universelle que nationale ou héroïque.

Deux comédiens interprètent t'Serclaes de Tilly dans sa jeunesse et au seuil de sa vie. "Un texte plus mystique que militaire, d'un souffle et d'une humanité admirables, écrit à un âge où l'on peut récapituler une vie." (Jacques Franck, La Libre du 5 mai 2015) William Cliff est un des plus grands poètes européens actuels. Il vit à Gembloux et à Bruxelles. La singularité de son écriture relève de la prouesse poétique. Il écrit principalement en vers réguliers : en décasyllabes ou en alexandrins mais le vers de 14 syllabes est sa "marque de fabrique", le cadeau qu'il fait à la langue française.]]>
Cliff, William]]> Le Poème 2]]> Ouvrage imprimé]]>
Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]> Suite à une lettre d’un indéterminé Baron l'invitant à Montolieu, le narrateur dit son goût des villes, son appétit de la déchéance inspiré des grands romantiques. C'est l' évocation de l'enfance, le temps de l’inclination
pour les garçons et la marginalité. Cela constitue la meilleure partie du livre avec des accents vitupérants à la Thomas Bernhard. « Ainsi de journée en journée, de défécations en mictions, de réfectoire en étude, de classes en récréations, de dortoir en chapelle, ainsi passions-nous des semaines, des mois et des années, loin de nos parents et de la vie réelle, dans des flatulences de grec et de latin, des borborygmes de mathématiques et de chimie, dans des récitations, des punitions, des gesticulations qui nous rendaient apparemment tous semblables mais qui n’empêchaient
pas que grondassent en nous des guerres inexpiables, et de puissantes attirances tout à fait inavouables. »
Hélas, la suite déçoit
comme si le narrateur, qui a accepté de mauvais grâce l'invitation à se rendre à Montolieu, en rendait le séjour monotone avec un ennui difficilement dissimulé qu’il essaie toutefois d’égayer par des échappées narratives qui ne nènent pas bien loin.
Heureusement il rentre en train à Bruxelles, détaillant les jeunes hommes
à la façon d’un dandy d'un autre siècle découvrant
l'exotisme des temps présents, où
on devine, on espère que la vie urbaine lui inspirera à nouveau de ces vers
qui nous ont charmé, choqué de même qu’ils ont revivifié l’alexandrin devenu désuet ou circonstanciel.]]>
Cliff, William]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>
Après quelque jours d'un été caniculaire l'auteur décide de fuir Bruxelles: il remplit son vieux sac à dos, s'achète un ticket de train valable un mois et embarque à Bruxelles-Central pour Rostock, aux confins de l'ancienne Allemagne de l'est. Ensuite, au gré des liaisons ferroviaires et de ses envies, il s'arrête dans différentes petites villes d'Allemagne de l'est, pour quelques heures ou pour quelques jours, avant de reprendre le train vers autre part. Chaque court chapître est consacré à une ville étape, en général des petites villes de l'est assez mornes : les abords de la ville, la gare, l'église, les gens qu'il observe dans le train ou dans la ville, l'hotel bon marché dans lequel il tente de trouver un logement: tout cela est évoqué joliment de façon poétique. Cependant l'auteur, qui est solitaire, se confine à un rôle d'observateur attentif, sans lier connaissance. Il est sensible aux atmosphères et rend bien les sensations du voyageur solitaire qui fuit parfois dans les bars boire de la bière.

Un livre qui incite à partir et à larguer les amarres.]]>
Cliff, William]]> Editions du Rocher]]> Ouvrage imprimé]]>

Mêlant le prosaïque et le sublime, l'humour et l'amertume, le sordide et le merveilleux de quelques vraies rencontres, William Cliff nous livre ici la quintessence de ses errances du printemps 1994 à l'été 1998: Chine, Japon, Sibérie, le grillage des rues de l'Eixample à Barcelone, villes de l'Europe de l'Est à peine "libérées" du joug communiste, la Bolivie avec l'enfer de sa montagne d'Argent et l'étendue éblouissante du Grand Salar: "le sel sous nos pieds craquait et criait / la lueur crevait nos yeux l'horizon / étendait sa blancheur sans que jamais / nous eussions de sa fin nulle vision". De strophe en strophe, William Cliff nous dévide la petite musique de ses vers, fredonnant une invitation au voyage marquée du sceau de la mélancolie, départ perpétuel vers un ailleurs où tout ne serait "qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté" (oui, on croise ici aussi l'ombre de Baudelaire), vers une "vraie vie dont [on] se rend / compte qu'elle échappe à toute recherche".
Une petite musique oh combien séduisante pour une anatomie de l'errance.]]>
Cliff, William]]> Editions du Rocher]]> Ouvrage imprimé]]>
Illustration de Petrus De Man.]]> Cliff, William]]> Tétras Lyre]]> De Crits, Frank]]> De Man, Petrus]]> Ouvrage imprimé]]>
J'ai retrouvé ici avec bonheur l'humour, le sens de la dérision et la mélancolie qui parcourent aussi "Adieu patries", la fluidité et la vivacité de ces vers en apparence sans prétention mais qui réservent d'heureuses surprises au lecteur attentif. Et pour conclure, je préfère laisser la parole à William Cliff et à sa très villonienne "Ballade du coeur sec et nul": ]]>
Cliff, William]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>
Ferrater, Gabriel]]> Ercée]]> Cliff, William]]> Ouvrage imprimé]]> Jacques Réda.]]> Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]> Les voyages, avec leur part d'errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d'Asie. ]]> Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]> Waterloo]]> Sommaire : 
  • Carla Bertola / A la Bataille - p.44
  • Marcel Broodthaers / Document Marie Gilissen - p.5
  • Christian Burgaud / j'ai retenu la foule défilant - p.23
  • P.H.M Burgaud / Texte la fleur au fusil - p.22,7
  • Jim Castelain  / Expiation de Victor Hugo - p.56
  • William Cliff / La Marie Salope - p.43
  • Denys-Louis Colaux / Travail D'une Austérité Scientifique - p.24,25,26,27
  • Bernard Collignon / Sommaire Prophétique - p.45,46,47
  • Jean-Louis Colot & Anne Vanyp / Le Dernier Carré - p.59,35
  • Michel Colot / Glorieuse Mémoire - p.15
  • Saldanha Da Gama / Les Réponses de Patricia - p.18,19,20
  • Camille De Taeye / A l'est rien de nouveau - p.8,9
  • Pascal De Villers / La Fille D'achille - p.58
  • Kate Goff / When I Came To This Place -p.52
  • Marie-Claire Gouat / Couverture, Sommaire, Face et dos - p.2,3
  • Louis Joos / J'ai épousé la Jeune Carla - p.37-42,65
  • Robert Kayser / Boum - p.48,49
  • Maurice Lautens / Photo d'andré Janssens -p.1
  • Boris Lehman /Maurice Montant les ecaliers - p.60-64
  • Cécile Leleux & Charles-Maurice De Talleyrand-Périgord / Suis-Je Narcissien  - p.16,17
  • André Mechelynck / Extrait du Journal de Bord - p.66-73
  • Napoléon / Wallonie Bruxelles - p.50
  • Pélican Noir / Plumes , Walter à Waterloo - p.53,56
  • Ofrat / Remarque Concernant  la " Bataille " - p.10,11,12,13
  • Marcel & Gabriel Piqueray / Pièce For 5 Trombonne - p.14
  • Jean-Michel Pochet / En Guise d'éditorial - p.4
  • Pierre Puttemans / Napoléon Sur La Butte - p.55
  • Némésio Sanchez / 1993 " In Mémoriam " - p.28,29,30,32,33,34
  • André Stas / Dessin - p.21
  • Gerda Vancluysen / Reflexion Philosophique d'un Fauve - p. 44
  • Thomas Van Gindertael / Dessin - p.44bis
  • Anne Vanyp & Jean-Louis Colot / La Moule de Lion-Cristal - p.31
  • Marianne Van Vyve / Anvers - p.74,75,76,77
  • Raymond Verbouwens / Ce que l'on sais - p.54
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Aménophis]]> Revue Aménophis]]>
L'atmosphère]]> Aménophis]]> Revue Aménophis]]> Baes, Denis]]> Bertola, Carla]]> Buelens, Jenny]]> Fernandez Bravo, Miguel Angel]]> Burgaud, Christian]]> Chaty, Guy]]> Cliff, William]]> Colaux, Denys-Louis]]> Colot, Jean-Louis]]> Compère, Gaston]]> Criel, Gaston]]> De Taeye, Camille]]> Gilles, Michel]]> Gouat, Marie-Claire]]> Henrard, Agnès]]> Houchard, Jean-Louis]]> Janssens, André]]> Joos, Louis]]> Kayser, Robert]]> La Fère, Anne-Marie]]> Mastin, Jean]]> Mawet, Chiquet]]> Nowé, Didier]]> Noir, Pélican]]> Petchanatz, Kristophe]]> Piqueray, Marcel]]> Pochet, Jean-Michel]]> Pourbaix, pierre]]> Puttemans, Pierre]]> Rezsohazy, René]]> Thomas, Annie]]> Vancluysen, Gerda]]> Vanyp, Annie]]> Varlez, Robert]]> Vinche, Lionel]]> Vittachio, Alberto]]> Watlet, François]]> Après la Fin du Chapeau bouffe-Musique ]]> Aménophis]]> Revue Aménophis]]> Bourgoignie, Paul]]> De Looper, Hélène]]> Izoard, Jacques]]> Kayser, Robert]]> Pochet, Jean-Michel]]> Simon, Jacques]]> Vancluysen, Gerda]]> Watlet, François]]> Cliff, William]]> Frimat, Maguy]]> Fano, Daniel]]> Moyano, Antonio]]> Marti, Joan]]> Puttemans, Pierre]]> Orban, Joseph]]> Piqueray, Marcel]]> Piqueray, Gabriel]]> Savistakia, Eugène]]> La couverture est de Serge Vandercam.
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FLRB-PIQ-J-0 000 120 : Dédicace de Pierre Puttemans à Luc Rémy Annotation de Robert Willems à Luc Rémy Dessin de Michel Olyff à l'attention de Luc Rémy]]>
Lorsque, dans une grande librairie lié­geoise, l'on présente, au début de dé­cembre, un livre, un disque, et deux vidéos consacrés au plus Marcel des ju­meaux Piqueray, et que le magnétoscope, frappé de mutisme, refuse d'obtempérer aux injonctions du responsable du matériel, un employé de bureau présent dès le début de la présentation, et possédant un carnet de notes vermillon qu'il ne tient ni en main, ni en poche, mais sur ses genoux, peut, par la bande, intervenir et forcer la récalcitrante machine à former sur l'écran de télévision la silhouette corpulente de ce jumeau, sans que l'assistance puisse déterminer, du fait de l'absence du plus Gabriel des Piqueray et d'appareils de mesure ad hoc, s'il est mono­zygote ou pas. Quoi qu'il en soit, un esprit de « Belgique sauvage » plane sur cette as­semblée désarmée par la prestance de cet homme qui, toujours à l'écran, s'avance vers une table, s'assied sur une chaise dispo­sée devant ladite table, sort un papier plié de sa poche, le déplie, et, ayant observé un temps de silence d'une rigueur toute théâ­trale, se met à lire, avec une élégance trop honnête pour être étudiée, un long poème évident dédié au grand chien courant saintongeois.

Ce grand chien, on le trouve dans Jam ses­sion, livre posthume de Marcel Piqueray, que Pierre Puttemans, qui en a rassemblé les textes avec Luc Rémy et Robert Willems, et Françoise Favretto, qui l'a édité sous son label l'Atelier de l'agneau, sont venus révéler dans la grande librairie. Les poèmes, à propos desquels on ne sait jamais s'il faut rire ou en redemander, y côtoient de nombreux documents, rassemblés sous le nom de « Commentaires » : des lettres ou des hommages que quatre des sept types en or ne portant pas le nom de Piqueray — François Jacqmin, Paul Bourgoignie, Théo­dore Kœnig et Pierre Puttemans - adressent à Marcel ; d'autres textes et d'autres hom­mages d'artistes ou d'écrivains ayant tra­vaillé avec lui ou l'ayant fréquenté — Pol Bury, Armand Permantier, Paul Collinet, Camille de Taeye, Boris Lehman, Alain Borer... Enfin, last but not least, une très belle iconographie en couleur — gouaches de Piqueray lui-même, photographies de Luc Rémy et autres encore — enrichit le volume et permet au lecteur de visualiser le sourire du poète, qui aurait pu lui valoir l'inimitié de plus d'un latin lover. L'originalité de ce livre, qui est de donner à voir une chose contre-nature — un seul des brothers Piqueray —, et de souligner com­bien les personnalités de Marcel et Gabriel différaient l'une de l'autre, fait aussi sa fai­blesse, lorsqu'il nous montre combien elles étaient complémentaires. Aussi le lira-t-on comme un excellent appendice à Au delà des gestes, texte des deux célèbres Bruxellois, ré­édité en 1993 dans la collection Espace Nord, chez Labor. Aussi l'employé de bu­reau attendra-t-il l'indéniable effet cabillaud que provoque la lecture de ces recueils, pour ensuite comptabiliser les yeux ronds, les bouches ouvertes et les langues pen­dantes, les consigner dans le petit carnet vermillon, et les ressortir à la première occa­sion qui se présentera à lui de séduire un jockey malinois.

Noël Lebrun]]>
Piqueray, Marcel]]> Atelier de l'Agneau]]> Rémy, Luc]]> Willems, Robert]]> Puttemans, Pierre]]> Ouvrage imprimé]]>
Les voyages, avec leur part d'errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d'Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux États-Unis. «Tavalera» décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent «Montevideo» et «Cone Sud». William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves rencontres homosexuelles. ...]]> Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]> Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]> Cliff, William]]> Gallimard]]> Ouvrage imprimé]]>
Le pain quotidien se présente comme un journal en dizaines décasyllabiques, qui se déroule de février 2003 à juillet 2005. L'auteur y relate ses humeurs à sa manière à la fois musicale et abrupte, dans un elangue d'autant plus moderne qu'elle se nourrit subtilement du fond poétique le plus universel, de Villon aux grands Rhétoriqueurs, de John Donne à Jean Genet, et qu'elle réussit à subvertir la tradition en lui restituant les pouvoirs et le rythme de la nouveauté. La forme classique - on pourrait dire médiévale - du dizain, loin d'être perçue comme une contrainte, témoigne au contraire d'une liberté d'allure tellement rare chez les poètes d'aujourd'hui qu'il est impossible de ne pas reconnapitre la voix de Cliff, impérieuse et scandée comme aucune autre.

Cliff nous parle de la couleur du ciel, de ses colères, d'une lecture, des manies de son voisin, d'une rencontre furtive, de la bêtise des foules, de tous ces événements quotidiens dont nous sommes aussi des témoins. Et il fait de nous ses confidents. Au fond, la poésie de Cliff illustre à merveille le mot de Lautréamont : "La poésie doit être faite par tous". On ajoutera : et pour tous.]]>
Cliff, William]]> La Table Ronde]]> Ouvrage imprimé]]>

A l’un des recueils suivants, "Ecrasez-le" (1973) ou "Marcher au charbon" (1978), le jeune Belge fut accueilli chez Bernard Pivot. A la stupéfaction du lanterneau poétique belge.]]>
Cliff, William]]> Gallimard]]> Roy, Claude]]> Ouvrage imprimé]]>