Claude Bauwens hante son village déserté d’habitants, où il est retranché, entre vieilles dépendances, greniers, restes de vie, toitures à l’abandon, nuages et orages. Les souvenirs le secouent pendant que dans le ciel un météore menace. « On devinait qu’il végétait derrière ses volets clos. On bénéficiait de l’aubaine de son anonymat qu’on disait voulu, qu’on prétendait forcé. On jouait le jeu facile de son inexistence.
La Dernière Position est sans doute le texte le plus « nu» de Claude Bauwens. Symbolisées par une pierre flottante, les imaginaires armées ennemies sont là, muettes, menaçantes. »
Pierre Puttemans (extrait de la préface).