« Après le repas, il retourne à son fauteuil. Le meilleur : celui du grand-père, où même les enfants n’osent s’asseoir. On essaie donc de le déloger, et la résistance commence. Mon chien-chien, qui pèse bon an mal an une trentaine de kilos, atteint la demi-tonne par la seule concentration de son esprit. Sa forme elle-même – si on peut parler de forme – se dérobe. Accroché aux coussins avec lesquels il fait corps, mon chien-chien n’offre plus que des matières molles, nuageuses. Ce que l’on pousse d’un côté ressurgit de l’autre; les organes perdent toute définition, se fondent les uns dans les autres.»]]>
Puttemans, Pierre]]> Le Préambule ]]> Aron, Jacques]]> Ouvrage imprimé]]>