La Sainte Famille
Titre
La Sainte Famille
Créateur
Éditeur
Date
2001
Format
15 X 21 cm
Langue
fr
Type
Support
158 p.
Identifiant
FRLB-CLI-S-0 000 091
Résumé
Un premier roman peu convaincant
Suite à une lettre d’un indéterminé Baron l'invitant à Montolieu, le narrateur dit son goût des villes, son appétit de la déchéance inspiré des grands romantiques. C'est l' évocation de l'enfance, le temps de l’inclination
pour les garçons et la marginalité. Cela constitue la meilleure partie du livre avec des accents vitupérants à la Thomas Bernhard. « Ainsi de journée en journée, de défécations en mictions, de réfectoire en étude, de classes en récréations, de dortoir en chapelle, ainsi passions-nous des semaines, des mois et des années, loin de nos parents et de la vie réelle, dans des flatulences de grec et de latin, des borborygmes de mathématiques et de chimie, dans des récitations, des punitions, des gesticulations qui nous rendaient apparemment tous semblables mais qui n’empêchaient
pas que grondassent en nous des guerres inexpiables, et de puissantes attirances tout à fait inavouables. »
Hélas, la suite déçoit
comme si le narrateur, qui a accepté de mauvais grâce l'invitation à se rendre à Montolieu, en rendait le séjour monotone avec un ennui difficilement dissimulé qu’il essaie toutefois d’égayer par des échappées narratives qui ne nènent pas bien loin.
Heureusement il rentre en train à Bruxelles, détaillant les jeunes hommes
à la façon d’un dandy d'un autre siècle découvrant
l'exotisme des temps présents, où
on devine, on espère que la vie urbaine lui inspirera à nouveau de ces vers
qui nous ont charmé, choqué de même qu’ils ont revivifié l’alexandrin devenu désuet ou circonstanciel.
Suite à une lettre d’un indéterminé Baron l'invitant à Montolieu, le narrateur dit son goût des villes, son appétit de la déchéance inspiré des grands romantiques. C'est l' évocation de l'enfance, le temps de l’inclination
pour les garçons et la marginalité. Cela constitue la meilleure partie du livre avec des accents vitupérants à la Thomas Bernhard. « Ainsi de journée en journée, de défécations en mictions, de réfectoire en étude, de classes en récréations, de dortoir en chapelle, ainsi passions-nous des semaines, des mois et des années, loin de nos parents et de la vie réelle, dans des flatulences de grec et de latin, des borborygmes de mathématiques et de chimie, dans des récitations, des punitions, des gesticulations qui nous rendaient apparemment tous semblables mais qui n’empêchaient
pas que grondassent en nous des guerres inexpiables, et de puissantes attirances tout à fait inavouables. »
Hélas, la suite déçoit
comme si le narrateur, qui a accepté de mauvais grâce l'invitation à se rendre à Montolieu, en rendait le séjour monotone avec un ennui difficilement dissimulé qu’il essaie toutefois d’égayer par des échappées narratives qui ne nènent pas bien loin.
Heureusement il rentre en train à Bruxelles, détaillant les jeunes hommes
à la façon d’un dandy d'un autre siècle découvrant
l'exotisme des temps présents, où
on devine, on espère que la vie urbaine lui inspirera à nouveau de ces vers
qui nous ont charmé, choqué de même qu’ils ont revivifié l’alexandrin devenu désuet ou circonstanciel.
ISBN
2-7103-2388-5
Collection de l'éditeur
Dépôt légal
février 2001
Citer ce document
Cliff, William, “La Sainte Famille,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 25 avril 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/2626.