Fonds du Journal satirique El Batia Moûrt Soû
Quand Serge Poliart tenait El Batia Moûrt Soû, son bistrot de la place du Béguinage, il y proposait des activités culturelles. La première d’entre-elles avait accueilli Le Daily Bul et André Balthazar qui poétisèrent le lieu avec le sourire de l'escargot. Diantre, le bistrot avait choisi pour enseigne le titre d'une Poquette volante qui proposait une traduction en dialecte du Centre par Ernest Haucotte du Bateau Ivre d’Arthur Rimbaud !
De concerts de jazz en happenings improvisés, l'ambiance du troquet suscita bien des aventures avant que l'esquif s'échoue en 1986 et s'amarre bientôt à Ville-sur Haine, le long du canal.
C'est là que, un jour de 1995, le bois des arbres coupés par un agriculteur a servi à lancer une coquille de noix, en papier cette fois. L'aventure de la gazette de l'entre Haine et Trouille (deux cours d'eau hennuyers) venait de commencer sous l'emblématique appellation : El Batia Moûrt Soû.
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Plus besoin de présenter "Le Bateau îvre", poème, écrit par Arthur Rimbaud en 1871. Ernest Haucotte le traduira en Wallon quelques années plus tard, sous le titre El Batia Moûrt Sou et publira le texte dans la collection "Les Poquettes volantes" aux Editions Le Daily-Bul.
El Batia Moûrt Sou c'est également un trimestriel de la région de Mons et au-dela et qui a pour éditeur responsable le peintre Serge Poliart.
Les domaines de prédilections du journal satirique sont la vie politique mais également culturelle et artistique.
En 2011, les Archives du Batia Moûrt Sou sont déposées au Centre Daily-Bul & C°. Le fonds représente environ 400 œuvres parmi les collaborateurs suivants : Bauwens, Charb (Charlie Hebdo), Roby Comblain, Cossu, Jacques Dapoz, Decresssac, Drumel, Erix, Joseph Ghin, Henrion, Sabri Kasbi, Claire Kirkpatrick, Alfons Labien, Leloup, Leroy, Philippe Moulin, Mu, Serge Poliart, Serdu, Sterne, Vero Vandergh, Raoul Vaneigem, Alain Wéry, ...