Janis & Daguerre
Titre
Janis & Daguerre
Autre forme de titre
qui veut des Poèmes?
Créateur
Contributeur
Date
2013
Description
20 images de Nicolaï
Format
14 X 21 cm
Langue
fr
Type
Support
84 p.
Identifiant
FPPB-BOB-J-0 001 565
Résumé
Que j'avais retenu après avoir lu ce résumé:
Souvent destinés à la lecture publique, ces textes croisent les autres livres de l'auteur. Dans la partie principale, "poèmes à continuer", Bobillot s'appuie sur les mots de Mallarmé : "Les choses existent, nous n’avons pas à les créer ; nous n’avons qu’à en saisir les rapports". Le lecteur pourra donc continuer la liste des liens qu'il établit entre tel objet et tel autre ou quoi lui fait penser à qui.
Au premier coup d'oeil, j'ai trouvé que c'était un bel objet. J'ai ouvert une page au hasard, l'écriture m'a semblé ludique. J'ai entrepris de m'y plonger un peu plus profondément... c'est alors que j'ai commencé à avoir du mal. (ce qui explique que je ne sois pas très en avance pour donner mon avis)
J'ai vite été agacée par les fantaisies typographiques (quand deux lettres p et o se suivent, elles sont imprimées en gras, les K, X, Y et Z, certains H et R, selon leur position dans le mot sont en majuscules...), ça m'a un peu fatigué les yeux sans que je perçoive ce que ça apportait de plus au texte.(pourtant j'adore quand les caractères changent selon l'intonation, dans les livres pour enfants, par exemple)
Ensuite les poèmes, l'auteur dit vouloir écrire sans contraintes, ce qui doit être plutôt agréable à faire (ça m'a fait penser à l'écriture automatique).
Mais pour le coup c'est la lecture qui se trouve contrainte. Parfois, les associations d'idées m'ont parlé un peu (et donné envie à plusieurs reprises de poser le livre et d'aller en lire un autre, auquel le passage d'un poème faisait allusion directement, ou auquel il me faisait penser par une de MES associations d'idées. Ou bien d'aller écouter quelques morceaux de musique).
Parfois pas du tout, j'ai juste eu l'insuffisante satisfaction de saisir les références (et ai repensé à d'autres bric à brac plus réussis à mon goût, plus accessibles à tout un chacun, comme l'inventaire de Prévert).
Parfois, et c'était sûrement le pire, je ne voyais même pas de quoi/ de qui on parlait. J'ai soupçonné l'auteur de citer de quasi inconnus pour ne se donner qu'à une élite dont je ne ferais pas partie et me faire prendre la conscience de mon inculture (mais en réalité, je crois qu'il a "son univers", comme on dit dans les télé-crochets et que bien sûr celui ci ne se superpose pas avec le mien, tout simplement).
Bref, ces poèmes me laissent circonspecte, surtout ceux de la "suite pour glotte" qui m'ont mise à la place du non initié qui reste planté devant un tableau abstrait en cherchant le génie et en ne se départissant pas de l'idée qu'il peut en faire autant. Je n'ai pas aimé cette sensation.
Toutefois il est probable que je revienne, dans quelques temps sur certains textes parce que je ne serais pas surprise qu'ils se dévoilent différemment selon l'état d'esprit du lecteur, qu'ils puissent s'avérer une autre fois un agréable support à une rêverie personnelle, si je peux m'arrêter quand le fil de mes pensées m'y incite. Et j'aimerais trouver le temps/l'envie/le courage de faire quelques recherches sur l'auteur et sur les références qui m'ont perdue en route, pour voir si cela éclaire ma compréhension.
Et tout bientôt, je vous reparle de poésie !
Souvent destinés à la lecture publique, ces textes croisent les autres livres de l'auteur. Dans la partie principale, "poèmes à continuer", Bobillot s'appuie sur les mots de Mallarmé : "Les choses existent, nous n’avons pas à les créer ; nous n’avons qu’à en saisir les rapports". Le lecteur pourra donc continuer la liste des liens qu'il établit entre tel objet et tel autre ou quoi lui fait penser à qui.
Au premier coup d'oeil, j'ai trouvé que c'était un bel objet. J'ai ouvert une page au hasard, l'écriture m'a semblé ludique. J'ai entrepris de m'y plonger un peu plus profondément... c'est alors que j'ai commencé à avoir du mal. (ce qui explique que je ne sois pas très en avance pour donner mon avis)
J'ai vite été agacée par les fantaisies typographiques (quand deux lettres p et o se suivent, elles sont imprimées en gras, les K, X, Y et Z, certains H et R, selon leur position dans le mot sont en majuscules...), ça m'a un peu fatigué les yeux sans que je perçoive ce que ça apportait de plus au texte.(pourtant j'adore quand les caractères changent selon l'intonation, dans les livres pour enfants, par exemple)
Ensuite les poèmes, l'auteur dit vouloir écrire sans contraintes, ce qui doit être plutôt agréable à faire (ça m'a fait penser à l'écriture automatique).
Mais pour le coup c'est la lecture qui se trouve contrainte. Parfois, les associations d'idées m'ont parlé un peu (et donné envie à plusieurs reprises de poser le livre et d'aller en lire un autre, auquel le passage d'un poème faisait allusion directement, ou auquel il me faisait penser par une de MES associations d'idées. Ou bien d'aller écouter quelques morceaux de musique).
Parfois pas du tout, j'ai juste eu l'insuffisante satisfaction de saisir les références (et ai repensé à d'autres bric à brac plus réussis à mon goût, plus accessibles à tout un chacun, comme l'inventaire de Prévert).
Parfois, et c'était sûrement le pire, je ne voyais même pas de quoi/ de qui on parlait. J'ai soupçonné l'auteur de citer de quasi inconnus pour ne se donner qu'à une élite dont je ne ferais pas partie et me faire prendre la conscience de mon inculture (mais en réalité, je crois qu'il a "son univers", comme on dit dans les télé-crochets et que bien sûr celui ci ne se superpose pas avec le mien, tout simplement).
Bref, ces poèmes me laissent circonspecte, surtout ceux de la "suite pour glotte" qui m'ont mise à la place du non initié qui reste planté devant un tableau abstrait en cherchant le génie et en ne se départissant pas de l'idée qu'il peut en faire autant. Je n'ai pas aimé cette sensation.
Toutefois il est probable que je revienne, dans quelques temps sur certains textes parce que je ne serais pas surprise qu'ils se dévoilent différemment selon l'état d'esprit du lecteur, qu'ils puissent s'avérer une autre fois un agréable support à une rêverie personnelle, si je peux m'arrêter quand le fil de mes pensées m'y incite. Et j'aimerais trouver le temps/l'envie/le courage de faire quelques recherches sur l'auteur et sur les références qui m'ont perdue en route, pour voir si cela éclaire ma compréhension.
Et tout bientôt, je vous reparle de poésie !
Collection
Citer ce document
Bobillot, Jean-Pierre, “Janis & Daguerre,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 22 décembre 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1338.