Beelden voor de tweede stem
Titre
Beelden voor de tweede stem
Créateur
Éditeur
Date
1960
Format
16 X 25 cm.
Langue
nl
fr
Type
Support
12 p.
Identifiant
FPPB-COL-B-0 000 014
Résumé
Après le décès de Paul Colinet, Marcel et Gabriel Piqueray trouvèrent parmi ses papiers le cycle « Beelden voor de tweede stem » (« Images pour la deuxième voix »), une douzaine de poèmes non datés, dédiés « Met heimwee aan mijn verloren Lierse vrienden van ‘t gelukkig jaar 1910 » (« À mes amis lierrois de cette heureuse année 1910, avec nostalgie ») Les frères Piqueray confièrent ces poèmes à Paul de Vree qui les publia et les commenta en 1960 dans la revue De Tafelronde.
Le court texte des frères Piqueray parut en français (p. 58) — l’avant-garde étant par définition transnationale et polyglotte :
La présence — à première vue surprenante — de poèmes flamands dans l’œuvre de cet écrivain d’ascendance wallonne, s’explique par le séjour du poète dans la province d’Anvers, d’octobre 1910 à juillet 1912, afin d’y apprendre le flamand. [...] Il fréquentait l’école moyenne de Lierre et y obtint de brillants résultats. [...] Les poèmes flamands de Paul Colinet rendent à nouveau témoignage du génie verbal de ce très grand poète.
Quant à Paul de Vree, il souligne que les poèmes de Colinet « se révèlent après une lecture attentive plus qu’un objet de curiosité » (« blijken na aandachtige lectuur méér dan een curiosum »).
Paul Neuhuys se souviendra que Colinet lisait ses poèmes flamands « en articulant savoureusement chaque syllabe : « ‘De metser was vergeten de muren van het huis op te bouwen’» (« Le maçon avait oublié de construire les murs de la maison ») ; il s’agit du premier vers du poème « Het volmaakte huis » (« La maison absolue »).
Le court texte des frères Piqueray parut en français (p. 58) — l’avant-garde étant par définition transnationale et polyglotte :
La présence — à première vue surprenante — de poèmes flamands dans l’œuvre de cet écrivain d’ascendance wallonne, s’explique par le séjour du poète dans la province d’Anvers, d’octobre 1910 à juillet 1912, afin d’y apprendre le flamand. [...] Il fréquentait l’école moyenne de Lierre et y obtint de brillants résultats. [...] Les poèmes flamands de Paul Colinet rendent à nouveau témoignage du génie verbal de ce très grand poète.
Quant à Paul de Vree, il souligne que les poèmes de Colinet « se révèlent après une lecture attentive plus qu’un objet de curiosité » (« blijken na aandachtige lectuur méér dan een curiosum »).
Paul Neuhuys se souviendra que Colinet lisait ses poèmes flamands « en articulant savoureusement chaque syllabe : « ‘De metser was vergeten de muren van het huis op te bouwen’» (« Le maçon avait oublié de construire les murs de la maison ») ; il s’agit du premier vers du poème « Het volmaakte huis » (« La maison absolue »).
Collection
Citer ce document
Colinet, Paul, “Beelden voor de tweede stem,” Centre daily-Bul & C° - Archives, consulté le 28 mars 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1616.