La dérive des rêves
Titre
La dérive des rêves
Créateur
Éditeur
Date
nd
Description
Tapuscrit du texte publié à l'Atelier de l'Agneau.
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy datée du 17/06/2007
Dédicace de l'auteur à Luc Rémy datée du 17/06/2007
Format
15 X 21 cm
Langue
fr
Type
Support
np
Identifiant
FLRB-BAU-D-0 000 372
Résumé
La fuite dans la peur
Et si la vie ne valait d'être vécue que lorsqu'on qu'on s'attend en permanence au pire? Attendre, encore et encore, vivre dans la crainte permanente de voir le malheur arriver, n'est-ce pas le meilleur moyen de profiter de l'existence lorsque ce malheur ne se produit justement pas? Peut-être mais nos journées ne perdraient-elles pas alors de leur piquant?
On pourrait le penser en parcourant ce huis clos permanent auquel nous convie Claude Bauwens. A travers des textes courts, il nous confronte à l'angoisse, à la nuit effrayante, au regard négatif des autres ou à la dangerosité du monde qui nous entoure. Paranoïa du narrateur ou triste réalité? Tout cela peut dépendre des perceptions des uns et des autres, mais aussi de notre manière de les apprivoiser.
Cette perpétuelle tension semble être le leitmotiv d'un parcours constitué de craintes anodines proches du drame qui mettent en lumière nos fragilités personnelles.
Vivre dans la peur, se nourrir de pessimisme, c'est aussi apprendre à se dépasser, en quelque sorte, à condition d'émerger de cet étouffement grandissant. Sinon, le risque est grand de ressembler, à ses propres yeux à un extra-terrestre, sorte de Roswell perdu dans un univers hostile. Clin d'oeil lancé ici aux dessins de l'auteur qui illustrent ses textes, figures ambiguës d'êtres venus d'ailleurs contempler notre sombre désespérance.
J'ai aimé la manière avec laquelle Claude Bauwens pointe nos petits travers du quotidien, ces peurs irrationnelles qui peuvent guider toute une vie.
Et si la vie ne valait d'être vécue que lorsqu'on qu'on s'attend en permanence au pire? Attendre, encore et encore, vivre dans la crainte permanente de voir le malheur arriver, n'est-ce pas le meilleur moyen de profiter de l'existence lorsque ce malheur ne se produit justement pas? Peut-être mais nos journées ne perdraient-elles pas alors de leur piquant?
On pourrait le penser en parcourant ce huis clos permanent auquel nous convie Claude Bauwens. A travers des textes courts, il nous confronte à l'angoisse, à la nuit effrayante, au regard négatif des autres ou à la dangerosité du monde qui nous entoure. Paranoïa du narrateur ou triste réalité? Tout cela peut dépendre des perceptions des uns et des autres, mais aussi de notre manière de les apprivoiser.
Cette perpétuelle tension semble être le leitmotiv d'un parcours constitué de craintes anodines proches du drame qui mettent en lumière nos fragilités personnelles.
Vivre dans la peur, se nourrir de pessimisme, c'est aussi apprendre à se dépasser, en quelque sorte, à condition d'émerger de cet étouffement grandissant. Sinon, le risque est grand de ressembler, à ses propres yeux à un extra-terrestre, sorte de Roswell perdu dans un univers hostile. Clin d'oeil lancé ici aux dessins de l'auteur qui illustrent ses textes, figures ambiguës d'êtres venus d'ailleurs contempler notre sombre désespérance.
J'ai aimé la manière avec laquelle Claude Bauwens pointe nos petits travers du quotidien, ces peurs irrationnelles qui peuvent guider toute une vie.
Collection
Citer ce document
Bauwens, Claude, “La dérive des rêves,” Centre daily-Bul & C° - Archives, consulté le 3 décembre 2023, http://dailybul.be/archibul/items/show/3029.
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