Batia toi-même : 20 ans de gazette entre Haine et Trouille. [Exposition] Centre Daily-Bul & C°, 31 janvier - 26 avril 2015

A l’occasion des 20 ans de publication du Batia Moûrt Soû (1995), une trentaine d’artistes répondent à l’appel lancé par Achille Chavée :
« Qu’allons-nous devenir avec la culture obligatoire? » (Au demeurant, Le Daily-Bul, 1969)

Pol Authom, Claude Bauwens, Fred Blin, Marc Bourgeois, Didier Christophe, Roby Comblain, Patrick Coppens, Antonio Cossu, Philippe Decressac, Lisette Delooz, Bernard Descamps, Olivier Duriaux, Joseph Ghin, Danielle Godin, Michel Jamsin, Claire Kirkpatrick, Olivier Leloup, Guy Leysens Capitaine Longchamps, Eric Lorillez, Frank Maieu, Marat, Philippe Moulin, Serge Poliart, Jean-Claude Saudoyer, André Stas, Alan Tex, Geneviève Van der Wielen...

Avec un focus sur le Cabaret des âmes, rubrique de Fanchon Daemers qui revisite l’histoire des anarchistes, de Liège à Mons en passant par La Louvière.


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Journal jovial, crédule, saugrenu mais outrecuidant ! paraît quatre fois par an dans le Hainaut, à Ville-sur- Haine (ça ne s’invente pas) en plus. Une vision décalée de la politique, de l’art, une forme d’irrévérence, des dessinateurs, des caricaturistes, tout cela nous prouve que l’humour est toujours bien présent dans cette province que nos politiciens présentent comme étant la plus sinistrée (ils ne disent pas la plus sinistre) de Belgique. Journal d’entre Haine et Trouille au pays du dépeceur et des caves aménagées. El Batia Moûrt Soû se consomme évidemment sans modération.

                                                                   Antaki

Autour de l’exposition

Le dimanche 22 février 2015
à 16 heures

Un livre/un concert
Présentation et lecture du livre de Jacques Dapoz
« La Capitale de la culture »
Editions du Cerisier, 2015

Avec le groupe Scultrik
Scultrik, trois compères au coeur des émo-sons ici et maintenant. Lutherie de doux dingues sauvages électro-niquée, un violoncelle étincelant et des vents cuivrés...

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Le samedi 28 mars 2015
à 16 heures

Un livre/un film
Conversation avec
Claude Bauwens

Animée par Christine Béchet, à l’occasion de la sortie du recueil « Sept poèmes plus un de haute affligeance », paru chez R.A. Editions en collaboration avec la Galerie Koma et le Batia Moûrt Soû (35 exemplaires numérotés) avec des linos originales de Serge Poliart gravées par Alain Regnier.

Suivie de la projection
du film de Michel-Jean Bélanger et Yves Warson
« L’employé du temps.
Portrait d’Henry Mercier
libraire »
1987 - Grand Prix de la Communauté française de Belgique

« L’employé du temps » (Belgique, 34 min.), un film brossant le portrait d’Henry Mercier amoureux de sa ‘prison de livres’, la librairie de la rue des Eperonniers. Pourquoi installe-t-il une nouvelle vitrine chaque semaine, que cache-t-il dans ses greniers, est-ce vrai qu’il joue du tam-tam la nuit?

En présence de Michel-Jean Bélanger

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Dévernissage libertaire

Le dimanche 26 avril à 16 heures

Un film/un récital
Projection du film de Véra Caïs

«Une trop bruyante solitude»
Film franco-tchèque avec Philippe Noiret, Jean-Claude Dreyfus, Chantal Neuwirth, Jiri Menzel (1h30), 1994

Jamais montré depuis 1995 (une terrible embrouille avec le producteur français l’avait jeté aux oubliettes), le film de Véra Caïs, d’après l’ouvrage de Bothumil Hrabal, épastrouillant auteur tchèque, surgit enfin : on y découvre Philippe Noiret, impérial, fagoté à la diable, en permanence imbibé, occupé à passer des bouquins à la broyeuse au fond d’une cave, à les lire, à dorloter des souris… Il détruit des livres, mais avec amour, toujours en recherche : où sont « les livres qui m’apprendront quelque chose sur moi-même » ? Bientôt va le remplacer une énorme broyeuse automatique : l’ère de l’efficacité technique est en marche. Hrabal disait qu’il était né pour écrire « une trop bruyante solitude », elle fait un bruit inoubliable.
Jean-Louis Porquet
(« Le Canard Enchaîné », 16/11/2011)

En présence de la réalisatrice et de Raoul Vaneigem.

Apéritif de clôture avec des chansons sur la Commune et des textes de Raoul Vaneigem interprétés par Fanchon Daemers accompagnée de l’accordéoniste Jacques-Ivan Duchêne (sous réserve) à l’occasion de la sortie du CD « Contre la résignation. Chants d’amour et de révolte» (2014).