Grandes proses

Titre

Grandes proses

Créateur

Contributeur

Éditeur

Date

2002

Format

10 X 19 cm

Langue

fr

Support

123 p.

Identifiant

THI-G-0 000 018

Résumé

Bertin voit dans ces « proses » l’un des aspects saillants de la partie la plus intéressante de l’œuvre, qui commence selon lui avec Statue de la Fatigue (1934). Selon lui, l’appellation apparaît dans Âges avec les « grands poèmes phares » qui introduisent chacun des quatre recueils formant ce volume (en réalité, cette organisation n’apparait formellement qu’en 1975), et que le recours au terme de « prose » va devenir plus fréquent ensuite, notamment dans Festin d’attente et Saison cinq et quatre proses.

Les textes retenus ici sont Prose de la nuit du onze mai (1940), Prose dans Paris sombré (1941), Prose des forêts mortes (1951-1955), Not marching now (1957), Prose de la carte muette (1961), Prose de la demoiselle de Cherbourg (1962), Prose des cellules He La (1966), et Prose dans New York (1968).
Comme Charles Bertin l’écrit, le témoignage de ce dernier texte suffit à indiquer que ces « déploiements lyriques fastueux » constituent un tribut payé à Cendrars, l’auteur de la Prose du Transsibérien et, avec Apollinaire, l’une des références majeures de Thiry.
Bertin suggère par ailleurs que les titres de ces poèmes pourraient « tenir lieu d’une table des matières de toute son existence ». Et de fait, ces huit textes disent des moments biographiques majeurs, de crise et de défaite : l’invasion nazie, l’occupation de Paris, les difficultés du marchand de bois et la crise à la fois existentielle et professionnelle de la fin des années 1950, la mort des êtres chers et le cancer, la solitude enfin, à l’heure où, ironiquement, sa situation matérielle est rétablie

ISBN

2-7427-3806-1

Collection de l'éditeur

Citer ce document

Thiry, Marcel, “Grandes proses,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 26 avril 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/646.

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