Poèmes de Morven le gaëlique
Titre
Poèmes de Morven le gaëlique
Créateur
Contributeur
Éditeur
Date
1953
Description
Préface de Julien Lanoë
Format
12 X 18 cm
Langue
fr
Type
Support
181 p.
Identifiant
FPPB-JAC-P-0 001 168
Résumé
C’est à partir de 1926 que Max Jacob, sentant poindre la lassitude après cinq années passés dans le monastère désaffecté de Saint-Benoît-sur-Loire, décide d’entreprendre un travail entièrement dédié au renouvellement de la poésie religieuse. Converti depuis 1915, il signera sous le pseudonyme de Morven le Gaélique des poèmes dans lesquels il usera des formes folkloriques bretonnes pour mener à bien son dessein. Et il regagnera Paris, sans qui rien n’est finalement possible… mais le monde littéraire ne l’a pas attendu et la déconvenue le cueillera à froid.
Un lit si vous ne pouvez pas lui donner,
prêtez-lui une femme pour accoucher,
car son ventre est aussi haut que sa figure.
(« Noël », extrait)
La poésie de Morven est d’abord une poésie habitée : Max Jacob laisse transpirer ses certitudes canoniques qui, depuis l’apparition dont il prétend avoir été témoin, inspirent une grande partie de son œuvre. Construits en monologues, dialogues ou chansons, les vers tiennent à conserver néanmoins l’origine humaine, cette voix qui parle au fond de lui et s’incarne par sa plume. Ainsi, le rythme façonne le débit, la césure des phrases, l’état d’esprit et les fortes images des Cornouailles… Sans en avoir l’air, Max Jacob peint une poésie proche des sonnets du XVIe siècle !
Un lit si vous ne pouvez pas lui donner,
prêtez-lui une femme pour accoucher,
car son ventre est aussi haut que sa figure.
(« Noël », extrait)
La poésie de Morven est d’abord une poésie habitée : Max Jacob laisse transpirer ses certitudes canoniques qui, depuis l’apparition dont il prétend avoir été témoin, inspirent une grande partie de son œuvre. Construits en monologues, dialogues ou chansons, les vers tiennent à conserver néanmoins l’origine humaine, cette voix qui parle au fond de lui et s’incarne par sa plume. Ainsi, le rythme façonne le débit, la césure des phrases, l’état d’esprit et les fortes images des Cornouailles… Sans en avoir l’air, Max Jacob peint une poésie proche des sonnets du XVIe siècle !
Dépôt légal
1er trim. 1953
Collection
Citer ce document
Jacob, Max, “Poèmes de Morven le gaëlique,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 6 novembre 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1711.