Achill Island note book
Titre
Achill Island note book
Créateur
Contributeur
Éditeur
Date
2006
Description
Photographie de couverture de Jean-Pol Stercq
Dédicace de l'auteur à Jacqueline Harpman, l'épouse de Pierre Puttemans
Dédicace de l'auteur à Jacqueline Harpman, l'épouse de Pierre Puttemans
Format
13 X 20 cm
Langue
fr
Type
Support
97 p.
Identifiant
FPPB-LAM-A-0 001 769
Résumé
Dans ce journal de bord tenu à la faveur d’un séjour dans l’Ile d’Emeraude, il y a tout ce que l’on aimerait conserver en soi de précieux souvenirs et, d’abord, les détails qui rendent la vie si différente du continent. Voici l’Irlande telle qu’en elle-même, portraiturée avec tendresse, ironie douce, gravité, enchantement. Voici sa sauvage beauté, et c’est l’essentielle qualité de ces poèmes, leur beauté. Ceci n’étant pas à démontrer : beaux parce que justes, point final. Lisez-les, c’est urgent. Pour donner sens nouveau à vos vieilles habitudes. Pour nourrir vos rêves. Pour redécouvrir l’ombre et la lumière des choses. Pour ponctuer votre prochaine escapade irlandaise.
« Ici
sur un tertre
des mégalithes de plusieurs tonnes
ont su garder
l’âme et l’esprit volatils des morts
On peut leur parler pour peu qu’on
accepte que ce soit
l’herbe
qui réponde ou le ciel dans la flaque
d’eau »
Evocations précises et ouvertes, réalistes et magiques, appuyées par le caractère celtique de la typographie. Géopoésie dont l’être est le centre secret. Werner Lambersy adore l’Irlande, et cela se devine à son regard plein d’empathie humaine, à sa langue poétique légère quoique enracinée, allumant, chez le lecteur, des images qui font danser la pensée.
Chez cet Irlandais de coeur,
« les étoiles lisent
silencieuses le livre des toits
Et (...) le ciel
est un doux marbre de suies.
(...)
la marée
à cause de son grand âge
grogne
en remontant
les plages de galets noirs »
Emotions, sensations palpables, non loin, parfois, d’une Guinness qui reprend de l’avance sur/ la nuit. Poème du bonheur simple et grave d’exister, loin des péripéties loufoques, matérialistes et barbares de notre pauvre époque.
On aime qu’un muret / de pierres sans ciment / couve le jardin. On apprend que l’Irlandais aime dieu / parce que c’est un bon conteur / d’histoires. (...) L’eau amère / de l’exil nous rappelle le passé tourmenté de cette nation, fière et sage, qui s’enorgueillit de plusieurs Prix Nobel, en plus du splendide Livre de Kells et autres merveilles à admirer.
Abbaye, horizon, pluie, chevaux, océan, estuaires, Armada, tours et thé, pop corn et phoques,... Infiniment, un monde s’esquisse sous les doigts de ce conteur né qui excelle à recréer un pan d’éternité dans le présent continu de ses verbes comme à nous faire voyager à dos d’île, avec l’allant et le naturel d’une embellie déposant son présent sur le bord du monde.
Béatrice Libert
Cointe, ce 30 décembre 2006
« Ici
sur un tertre
des mégalithes de plusieurs tonnes
ont su garder
l’âme et l’esprit volatils des morts
On peut leur parler pour peu qu’on
accepte que ce soit
l’herbe
qui réponde ou le ciel dans la flaque
d’eau »
Evocations précises et ouvertes, réalistes et magiques, appuyées par le caractère celtique de la typographie. Géopoésie dont l’être est le centre secret. Werner Lambersy adore l’Irlande, et cela se devine à son regard plein d’empathie humaine, à sa langue poétique légère quoique enracinée, allumant, chez le lecteur, des images qui font danser la pensée.
Chez cet Irlandais de coeur,
« les étoiles lisent
silencieuses le livre des toits
Et (...) le ciel
est un doux marbre de suies.
(...)
la marée
à cause de son grand âge
grogne
en remontant
les plages de galets noirs »
Emotions, sensations palpables, non loin, parfois, d’une Guinness qui reprend de l’avance sur/ la nuit. Poème du bonheur simple et grave d’exister, loin des péripéties loufoques, matérialistes et barbares de notre pauvre époque.
On aime qu’un muret / de pierres sans ciment / couve le jardin. On apprend que l’Irlandais aime dieu / parce que c’est un bon conteur / d’histoires. (...) L’eau amère / de l’exil nous rappelle le passé tourmenté de cette nation, fière et sage, qui s’enorgueillit de plusieurs Prix Nobel, en plus du splendide Livre de Kells et autres merveilles à admirer.
Abbaye, horizon, pluie, chevaux, océan, estuaires, Armada, tours et thé, pop corn et phoques,... Infiniment, un monde s’esquisse sous les doigts de ce conteur né qui excelle à recréer un pan d’éternité dans le présent continu de ses verbes comme à nous faire voyager à dos d’île, avec l’allant et le naturel d’une embellie déposant son présent sur le bord du monde.
Béatrice Libert
Cointe, ce 30 décembre 2006
ISBN
2-9523675-9-0
Dépôt légal
Dépôt légal imprimeur 06 08 766
Collection
Citer ce document
Lambersy, Werner, “Achill Island note book,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 22 décembre 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1908.