Petits rituels sacrilèges
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Dédicace de l'auteur à Pierre Puttemans
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Résumé
En artisan du Langage le poète « bricole » dans l’inquiétude solitaire qui habite et hante probablement tout poète (là pour dire comme le monde ne va pas de soi), en demandant qu’on le laisse tranquille. Que l’on respecte la quiétude qu’il souhaite pour son art d’écrire, en l’occurrence exercer son travail de poète ; qu’on le laisse en toute quiétude bricoler avec l’inquiétude.
On retrouve cette forme de respect à l’origine de tout geste rituel qui ponctue notre appartenance sociétale. Dans ces Petits rituels sacrilèges, les grands thèmes existentiels se déclinent dans une mise en scène et didascalies textuelles qui agissent chacun de nos actes de vie, que l’on en soit les acteurs ou aussi les spectateurs. Le rituel Des funérailles…, Des épousailles…, Desvictuailles…, Desrelevailles…, Des jouvençailles…, Des fiançailles mystiques…, Des retrouvailles…, se jouent à l’avant-scène de textes plus réflexifs que dramaturgiques mais de même tonalité liturgique sur De la merveille…, De la conscience…, Du couple…, Des hommes et des femmes…, De l’éveil…, dont les titres renvoient à une sorte de (livre de) sagesse philosophique.
L’image du « temple » de l’amour fait résonner celui-ci de ses pierres luisantes depuis ses fondations. Temple vivant, sans cesse grandi par l’appel et le don de ses offrandes, l’édification et les ramifications de sa « merveille » dans l’éternité, ce battement de cils. Sa force et sa fragilité, sa temporelle durabilité, que chante le poète, sont condensées par cette assertion aux accents liturgiques : « Ceci est la merveille ».
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Murielle Compère-Demarcy