Fêtes lointaines
Titre
Fêtes lointaines
Créateur
Éditeur
Date
1995
Format
15 X 21 cm.
Langue
fr
Type
Support
137 p.
Identifiant
DUS-F-0 000 089
Résumé
SAISONS DE LA VIE, MONIQUE DUSSAUSSOIS ET LA BANALITE
MAURY,PIERRE
Page 10
Mercredi 24 avril 1996
SAISONS DE LA VIE
Monique Dussaussois et la banalité
Il y a un peu plus de vingt ans, Monique Dussaussois avait publié un premier roman, sombre et sourdement violent, «Le Suicidaire». Un long silence avait suivi, rompu maintenant par un bref recueil de nouvelles, «Fêtes lointaines». Des textes qui troublent, des histoires qui en sont à peine, et qui tirent principalement leur force de ce qui n'y est pas dit.
Toutes pourraient être racontées, mais ce serait accorder trop d'importance, sans doute, à la partie exprimée des récits, et négliger les blancs, les silences. Il vaut mieux, sans doute, pour essayer d'en rendre le climat général, s'attacher à quelques détails significatifs.
Ainsi, les saisons ponctuent la plupart des nouvelles, et elles sont bien davantage qu'une simple indication de l'époque de l'année où on se trouve. C'est le printemps, mais il est ailleurs et le ciel est gris. Antoine attend l'hiver. Jacques, à la fin de septembre, en a gardé le souvenir : L'hiver, ses heures lentes, lisses, ses gestes graves qui se nouent étroits - des patiences de gel, et le silence en cercle, imperfectible. Une saison indécise perturbe un des personnages. Etc.
En fait, ce sont les saisons de la vie que décline Monique Dussaussois, avec leurs embellies mais aussi et surtout leurs moments moroses, les fins sans exaltation, les ratés entre les êtres. Elle n'insiste pas, elle n'alourdit pas son propos qui pourrait être désespérant, laissant au lecteur une chance d'entrevoir la lumière.
« Fêtes lointaines», oui, et même très lointaines, comme si le temps en était passé, à jamais ou presque...
P. My
Monique Dussaussois, « Fêtes lointaines», Talus d'approche, 139 pp., 614 F.
MAURY,PIERRE
Page 10
Mercredi 24 avril 1996
SAISONS DE LA VIE
Monique Dussaussois et la banalité
Il y a un peu plus de vingt ans, Monique Dussaussois avait publié un premier roman, sombre et sourdement violent, «Le Suicidaire». Un long silence avait suivi, rompu maintenant par un bref recueil de nouvelles, «Fêtes lointaines». Des textes qui troublent, des histoires qui en sont à peine, et qui tirent principalement leur force de ce qui n'y est pas dit.
Toutes pourraient être racontées, mais ce serait accorder trop d'importance, sans doute, à la partie exprimée des récits, et négliger les blancs, les silences. Il vaut mieux, sans doute, pour essayer d'en rendre le climat général, s'attacher à quelques détails significatifs.
Ainsi, les saisons ponctuent la plupart des nouvelles, et elles sont bien davantage qu'une simple indication de l'époque de l'année où on se trouve. C'est le printemps, mais il est ailleurs et le ciel est gris. Antoine attend l'hiver. Jacques, à la fin de septembre, en a gardé le souvenir : L'hiver, ses heures lentes, lisses, ses gestes graves qui se nouent étroits - des patiences de gel, et le silence en cercle, imperfectible. Une saison indécise perturbe un des personnages. Etc.
En fait, ce sont les saisons de la vie que décline Monique Dussaussois, avec leurs embellies mais aussi et surtout leurs moments moroses, les fins sans exaltation, les ratés entre les êtres. Elle n'insiste pas, elle n'alourdit pas son propos qui pourrait être désespérant, laissant au lecteur une chance d'entrevoir la lumière.
« Fêtes lointaines», oui, et même très lointaines, comme si le temps en était passé, à jamais ou presque...
P. My
Monique Dussaussois, « Fêtes lointaines», Talus d'approche, 139 pp., 614 F.
ISBN
2-87246-044-6
Collection
Citer ce document
Dussaussois, Monique, “Fêtes lointaines,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 18 avril 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1221.