Le bon vouloir 1895-1995
Titre
Le bon vouloir 1895-1995
Autre forme de titre
100ème anniversaire
Créateur
Contributeur
Éditeur
Date
1995
Description
Photos
Format
20 X 20 cm.
Langue
fr
Type
Support
71 p.
Identifiant
FPH-BON-B-0 000 103
Résumé
L'ANNIVERSAIRE DU "BON VOULOIR" DIGNEMENT CELEBRE A MONS CENT ANS DE SALON "OU L'ON EXPOSE"
DEFFET,ERIC
Page 18
Mardi 31 janvier 1995
L'anniversaire du «Bon Vouloir» dignement célébré à Mons
Cent ans de salon «où l'on expose»
Depuis 1895, le Bon Vouloir ouvre ses cimaises aux artistes de Mons, du Hainaut et d'ailleurs. Van Gogh y fut exposé en 1914 et y revient cette année.
Le salon du Bon Vouloir est une institution à Mons. Et cela dure depuis exactement cent ans. En 1895 déjà, lors de sa création, ce rendez-vous des plasticiens s'appuyait sur une solide tradition artistique et associative dont l'académie communale, les musées et les sociétés, celle des Beaux-Arts notamment, étaient les éléments moteurs. Le mystère reste complet sur le patronyme «Bon Vouloir» dont s'est affublé en cette fin de dix-neuvième siècle le tout jeune salon qui choisit d'investir l'hôtel de ville. Christiane Piérard, spécialiste de l'histoire locale, se perd elle-même en conjectures: La bonne volonté des initiateurs du comité à l'égard des jeunes artistes? Celle mise à pratiquer son art le mieux possible? La chapelle du Bon Vouloir à Havré? Le nom d'une confrérie d'archers qui avait son siège à Mons sous l'Ancien Régime?
Qu'importe en définitive! Un siècle plus tard, le salon montois, à l'inverse de tous ses semblables hennuyers (NDRL: seuls les «Artistes de Thudinie» soutiennent encore la comparaison), a gardé bon pied bon oeil. Chaque année, désormais au musée des Beaux-Arts, il offre aux amateurs de peinture, mais aussi de sculpture, une sélection d'oeuvres contemporaines de qualité qu'agrémente régulièrement un coup de projecteur plus important sur un artiste consacré. Le Bon Vouloir a eu, c'est vrai, des hauts et des bas: Depuis la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à une date récente, rares sont les «souffles nouveaux» venus de l'extérieur qui y ont été invités, note Michel de Reymaeker qui assure le secrétariat du comité. Mais ces dernières années furent celles d'un renouveau certain et l'avenir est engageant: Les artistes demandent aussi au Bon Vouloir de s'adapter à l'évolution artistique actuelle et de ne pas renier ses objectifs premiers: la diffusion de l'art vivant, dans toutes ses orientations, et la défense des jeunes artistes.
PLUS DE 400 OEUVRES
D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
Le salon 1995 reflète ce souci d'audace: formats, couleurs et matières font exploser le paisible premier étage du musée des Beaux-Arts en 150 oeuvres d'une grande diversité. Le rez-de-chaussée, subtilement exploité par les organisateurs, abrite une vaste rétrospective thématique du salon montois désormais centenaire. Plusieurs centaines d'artistes, au fil des 93 expositions qui ont émaillé ce siècle - les guerres, ici aussi, ont fait des ravages, ont participé au Bon-Vouloir. Certains en avaient fait une habitude, d'autres y assurèrent une présence plus épisodique. Comme tant d'autres, les grands talents du Hainaut y furent fidèles: Allard L'Olivier, Zéphir Busine, Gustave Camus, Léon Devos, Edmond Dubrunfaut ou Armand Simon. Tous sont présents ces jours-ci à Mons par oeuvres interposées, tirées pour l'essentiel des prestigieuses collections de la ville de Mons.
Même Van Gogh. En 1914 en effet, le Bon Vouloir avait abrité quelques oeuvres du peintre décédé un quart de siècle plus tôt et qui avait effectué un séjour court mais déterminant dans le Borinage. Les «Tournesols», notamment, étaient aux cimaises de Mons... La cote de Vincent montait déjà en flèche, mais le chroniqueur local n'avait pas été convaincu pour autant: Et dire que ces machins-là valent des prix fous!, avait-il écrit dans la gazette locale. A l'occasion du centenaire du Bon Vouloir, la ville de Mons a eu l'heureuse idée de sortir (enfin) de son coffre le dessin acquis il y a une quinzaine d'années. «Les Bêcheurs» sont à voir. Comme l'ensemble de ce salon du centenaire, d'ailleurs...
ÉRIC DEFFET
Le salon du Bon Vouloir se tient jusqu'au 19 mars au musée des Beaux-Arts, rue Neuve à Mons, tous les jours de 12 à 18 h sauf le lundi. Les informations de cet article sont extraites pour l'essentiel de l'ouvrage paru à l'occasion de ce centième anniversaire. On peut se le procurer sur place ou en versant la somme de 415 F au compte du Bon Vouloir: 624-5000830-83. Le vendredi 17 février à 19 h 30 aura lieu une conférence-promenade au coeur de l'exposition. Le vendredi 10 mars, les élèves du Conservatoire donneront un concert au théâtre à l'occasion de ce centenaire.
DEFFET,ERIC
Page 18
Mardi 31 janvier 1995
L'anniversaire du «Bon Vouloir» dignement célébré à Mons
Cent ans de salon «où l'on expose»
Depuis 1895, le Bon Vouloir ouvre ses cimaises aux artistes de Mons, du Hainaut et d'ailleurs. Van Gogh y fut exposé en 1914 et y revient cette année.
Le salon du Bon Vouloir est une institution à Mons. Et cela dure depuis exactement cent ans. En 1895 déjà, lors de sa création, ce rendez-vous des plasticiens s'appuyait sur une solide tradition artistique et associative dont l'académie communale, les musées et les sociétés, celle des Beaux-Arts notamment, étaient les éléments moteurs. Le mystère reste complet sur le patronyme «Bon Vouloir» dont s'est affublé en cette fin de dix-neuvième siècle le tout jeune salon qui choisit d'investir l'hôtel de ville. Christiane Piérard, spécialiste de l'histoire locale, se perd elle-même en conjectures: La bonne volonté des initiateurs du comité à l'égard des jeunes artistes? Celle mise à pratiquer son art le mieux possible? La chapelle du Bon Vouloir à Havré? Le nom d'une confrérie d'archers qui avait son siège à Mons sous l'Ancien Régime?
Qu'importe en définitive! Un siècle plus tard, le salon montois, à l'inverse de tous ses semblables hennuyers (NDRL: seuls les «Artistes de Thudinie» soutiennent encore la comparaison), a gardé bon pied bon oeil. Chaque année, désormais au musée des Beaux-Arts, il offre aux amateurs de peinture, mais aussi de sculpture, une sélection d'oeuvres contemporaines de qualité qu'agrémente régulièrement un coup de projecteur plus important sur un artiste consacré. Le Bon Vouloir a eu, c'est vrai, des hauts et des bas: Depuis la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à une date récente, rares sont les «souffles nouveaux» venus de l'extérieur qui y ont été invités, note Michel de Reymaeker qui assure le secrétariat du comité. Mais ces dernières années furent celles d'un renouveau certain et l'avenir est engageant: Les artistes demandent aussi au Bon Vouloir de s'adapter à l'évolution artistique actuelle et de ne pas renier ses objectifs premiers: la diffusion de l'art vivant, dans toutes ses orientations, et la défense des jeunes artistes.
PLUS DE 400 OEUVRES
D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
Le salon 1995 reflète ce souci d'audace: formats, couleurs et matières font exploser le paisible premier étage du musée des Beaux-Arts en 150 oeuvres d'une grande diversité. Le rez-de-chaussée, subtilement exploité par les organisateurs, abrite une vaste rétrospective thématique du salon montois désormais centenaire. Plusieurs centaines d'artistes, au fil des 93 expositions qui ont émaillé ce siècle - les guerres, ici aussi, ont fait des ravages, ont participé au Bon-Vouloir. Certains en avaient fait une habitude, d'autres y assurèrent une présence plus épisodique. Comme tant d'autres, les grands talents du Hainaut y furent fidèles: Allard L'Olivier, Zéphir Busine, Gustave Camus, Léon Devos, Edmond Dubrunfaut ou Armand Simon. Tous sont présents ces jours-ci à Mons par oeuvres interposées, tirées pour l'essentiel des prestigieuses collections de la ville de Mons.
Même Van Gogh. En 1914 en effet, le Bon Vouloir avait abrité quelques oeuvres du peintre décédé un quart de siècle plus tôt et qui avait effectué un séjour court mais déterminant dans le Borinage. Les «Tournesols», notamment, étaient aux cimaises de Mons... La cote de Vincent montait déjà en flèche, mais le chroniqueur local n'avait pas été convaincu pour autant: Et dire que ces machins-là valent des prix fous!, avait-il écrit dans la gazette locale. A l'occasion du centenaire du Bon Vouloir, la ville de Mons a eu l'heureuse idée de sortir (enfin) de son coffre le dessin acquis il y a une quinzaine d'années. «Les Bêcheurs» sont à voir. Comme l'ensemble de ce salon du centenaire, d'ailleurs...
ÉRIC DEFFET
Le salon du Bon Vouloir se tient jusqu'au 19 mars au musée des Beaux-Arts, rue Neuve à Mons, tous les jours de 12 à 18 h sauf le lundi. Les informations de cet article sont extraites pour l'essentiel de l'ouvrage paru à l'occasion de ce centième anniversaire. On peut se le procurer sur place ou en versant la somme de 415 F au compte du Bon Vouloir: 624-5000830-83. Le vendredi 17 février à 19 h 30 aura lieu une conférence-promenade au coeur de l'exposition. Le vendredi 10 mars, les élèves du Conservatoire donneront un concert au théâtre à l'occasion de ce centenaire.
ISBN
néant
Collection
Citer ce document
Le bon vouloir, “Le bon vouloir 1895-1995,” Centre Daily-Bul & C° - Archives, consulté le 22 novembre 2024, http://dailybul.be/archibul/items/show/1238.